Car oui, comme beaucoup d'enfants, j'avais des amis imaginaires qui incarnaient des rôles dans chacun de mes scénarios mieux que ne l'auraient fait des amis réels. J'avais à ma disposition ma sœur et une ribambelle d'enfants avides de jeux, mais je trouvais mes personnages imaginaires bien plus faciles à vivre. Nous n'étions pas toujours d'accord, mais, au moins, ils étaient bien moins turbulents.