En parallèle, j'ai aussi réalisé, en écrivant la trilogie, que le Dôme représentait mon enfance: ma mère me surprotégeait, elle avait beaucoup de peurs et était obsessive-compulsive. Le Dôme, c'est littéralement mon enfance sous globe. Enfin, une autre source d'inspiration est l'un de mes grands-pères, près de chez qui je vivais quand j'étais petite: il était doublement amputé de la Deuxième Guerre mondiale, il avait les deux jambes coupées. J'ai donc grandi avec, partout dans sa maison, ses prothèses et ses fusils, comme un rappel constant de la guerre, de ses conséquences... Mon grand-père avait mauvais caractère, ce n'était pas facile pour moi, mais je l'aimais énormément.