La vendeuse. L'instant où elle avait vu ce qu'était Luna, ce rejet physique qui l'avait poussée à s'éloigner, m'avait déchiré l'âme. Elle était carrément dégoûtée.
Luna l'avait vu. Elle l'avait senti.
Je ne supportais pas que mon frère soit considéré comme un monstre. Ça le faisait souffrir ; je le savais. Il ne méritait pas ça. Personne ne mérite ce genre de souffrance. S'il décidait de vivre le restant de sa vie dans la peau de la Fille lunaire, il pouvait me faire confiance, je garderais son secret. Je le protégerais, il pouvait me faire confiance. (p.154)