Je veux qu’on me laisse tranquille, qu’on arrête de vouloir réparer mon corps. Qu’on l’aime, qu’on en prenne soin comme il est : parasité. C’est la norme d’être affecté, tout le monde l’est. Depuis très longtemps, mon corps, ce point de contact avec le monde, représente une possibilité d’agression. Pas étonnant que je m’en sois dissociée. Comment faire pour que ce corps redevienne celui de l’enfant qui découvre le monde ?