Quand nous perdons un parent, soit nous nous accrochons tenacement à l'autre, véritable bouée de sauvetage face à la tragédie de la vie, repère intangible sur lequel nous appuyer, ce parent qui joue le rôle de deux, soit nous nous éloignons de celui qui reste, par peur de perdre à nouveau, et sous le poids de toutes sortes de culpabilités et d'appréhensions, nous nous convainquons que c'est la meilleure chose à faire pour nous protéger.