Citations de Julie Desb (17)
Écrire de la poésie est un mystère à centaines de syllabes dont le pinceau puise ses couleurs dans l’encre de l’âme.
J’aime écrire, cela me comble, me renforce, me réjouit. Il y a des périodes où je crache sur le papier, puis je mâche les lettres, j’épure l’interligne, je distille les virgules, et je lisse le contenu. Comme dans la vie. A travers l’écriture, je vis à profusion.
Nous sommes ignorants et le savons bien. Nous avons peur de mourir, mais nous mourrons tous. Nous sommes rationnels et le prônons haut et fort.
Dans tout secret réside un conflit de loyauté, or la loyauté la plus précieuse est celle à avoir vis-à-vis de l'enfant en soi.
Il parait qu'il n'y a que sous un arbre que nous pouvons comprendre la profondeur de l'existence. Si nous regardons son tronc, nous voyons les fissures. Si nous posons la main sur l'écorce, nous sentons les battements. Si nous l'observons traverser les saisons, nous voyons la vie, la mort, le mouvement.
L'amour maternel prend feu, il grimpe le long du corps et s'accroche à chaque partie de nous. Il nous rend lionne, conteuse, aventurière ou cuisinière, joueuse, négociatrice, professeure ou reine, clairvoyante, philosophe, sportive ou gestionnaire. Être mère, c'est donner tout ce qu'on a, montrer que quoiqu'il arrive, tout peut être surmonté.
Ceux qui nous ont donné le sentiment d'être pleinement aimés restent à jamais gravés sous notre peau.
La quête de soi est un chemin qui demande amour et persévérance; c'est la plus belle ascension que l'homme puisse espérer pour lui-même
Comme elle, les mots des autres me transpercent. Ils créent une décharge à l'intérieur, en exprimant ce que je n'arrive pas à formuler.
Quand nous perdons un parent, soit nous nous accrochons tenacement à l'autre, véritable bouée de sauvetage face à la tragédie de la vie, repère intangible sur lequel nous appuyer, ce parent qui joue le rôle de deux, soit nous nous éloignons de celui qui reste, par peur de perdre à nouveau, et sous le poids de toutes sortes de culpabilités et d'appréhensions, nous nous convainquons que c'est la meilleure chose à faire pour nous protéger.
J'aimerais lui dire tellement de choses - notamment que nous ne pouvons rien faire face aux cycles de la vie ; plus nous luttons, plus ils s'intensifient....
Quand le tonnerre gronde à l'intérieur, la foudre ne doit pas frapper de l'extérieur. Il s'agit d'être patient, laisser l'orage éclater.
Trop souvent, on refuse aux filles la colère. En les privant de ce moyen d'expression, on les coupe de leur nature profonde, on les empêche de libérer la douleur, qui se mue alors en culpabilité. Celle-ci s'abrite quelque part dans leurs tissus créant des foyers propices à la naissance de futures maladies. Il s'agit de reprendre le pouvoir sur soi, remettre en mouvement ce qui a été figé.
Enora la grand mère d'Emma i "il paraît qu'il n'y à que sous un arbre que nous pouvons comprendre la profondeur de l'existence. Si nous regardons son tronc, nous voyons les fissures. Si nous posons la main sur l'écorce, nous sentons les battements. Si nous l'observons traverser les saisons, nous voyons la vie, la mort, le mouvement."
𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒊𝒔 𝒅’𝒖𝒏 𝒇𝒐𝒖 𝒓𝒊𝒓𝒆, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒉𝒖𝒓𝒍𝒐𝒏𝒔, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒔, 𝒔𝒂𝒖𝒕𝒐𝒏𝒔, 𝒅𝒂𝒏𝒔𝒐𝒏𝒔. 𝑰𝒄𝒊, 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒕𝒆𝒏𝒅, 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒂𝒑𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒆𝒏𝒕.
J’ai voulu te préserver. Mais le mensonge ne protège rien ni personne. J’ai tellement souffert de te cacher ça… Pardonne-moi.
- Tu m'as dit hier que ton corps t'avait aidée à rester silencieuse, qu'il t'avait soutenue et portée jusqu'à ce que tu arrives à parler.
- C'est vrai.
- Maintenant, c'est à toi de le porter.
Ceux qui nous ont donné le sentiment d'être pleinement aimés restent à jamais gravés sous notre peau.