Il trouvait les relations amoureuses d'une grande absurdité. Surtout la fin. Du jour au lendemain, il fallait décréter que l'autre n'existait plus. Soit. Mais les sentiments, eux, existaient toujours. Le manque aussi. Il se sentait orphelin. Aucune relation ne souffrait de ce type d'abandon. N'importe où ailleurs, lorsque l'on ne s'entendait plus, on s'éloignait discrètement. On cessait peu à peu de téléphoner, on laissait la vie opérer. On ne coupait pas le fil aussi brutalement.