Suzanna ne voulait parler à personne et dans la solitude promenait son désespoir le long de la rivière jusqu'à l'orée du bois des Indiens. Parfois elle s'aventurait assez loin sous le sombre feuillage de ce lieu réputé maléfique où retentissait de temps à autre le rire troublant d'un oiseau, et elle souhaitait que la mort subite vînt la délivrer d'elle-même.