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EAN : 9782020095969
900 pages
Seuil (01/04/1987)
3.83/5   125 notes
Résumé :
Ayant quitté un Londres sinistre et après une traversée difficile avec Mrs. Escridge, sa mère ruinée, à seize ans, Elizabeth arrive à Dimwood, riche plantation de Géorgie où un parent, William Hargrove, les recueille. Vont-elles l’une recommencer sa vie et l’autre commencer la sienne dans ce pays inconnu où l’hiver n’existe pas, au milieu des magnolias et des roses ? La plantation heureuse cache, cependant, bien des drames. En 1850, les Etats-Unis n’ont jamais été a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai su avant même de le commencer que j'aimerai "Les Pays Lointains".
Ce que j'ignorai en revanche, c'est combien j'allais me laisser emporter par le souffle romanesque de l'intrigue imaginée par Julien Green, combien aussi j'allais être transportée par la style de ce dernier, sorte de mélange de flamboyance et de classicisme, qui pourrait laisser penser de ces "Pays Lointains", publiés en 1987 qu'ils sont l'un de ces grands romans de mon cher XIX° siècle. Quasi-victorien même.
Malgré son bon millier de pages (dans l'édition de poche), j'ai dévoré ce roman en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, habitée par ce sentiment délicieux de passion et d'urgence à savoir ce que l'intrigue me réservait. Un vrai coup de coeur comme je les aime.

Ruinée, veuve et un peu trop amatrice de laudanum au demeurant, l'honorable Mrs. Escridge a dû quitter l'Angleterre pour trouver refuge avec sa fille de seize ans -Elizabeth- chez des parents éloignés dans le sud des Etats-Unis, au coeur d'une gigantesque plantation de coton. Bien qu'accueillies à bras ouverts par les Hargrove, véritable clan, le changement est brutal pour les deux anglaises que les us et coutumes, le climat et le paysage de ce Sud, si cher à Julien Green parce que sa mère en était fille, désarçonnent et choquent. Alors que la mère s'enclot dans la solitude et se désespère de son statut de parente pauvre, s'abîmant dans les mirages du laudanum pour oublier les affres du deuil, sa fille tente de se faire une place dans la famille... Elle est pourtant bien souvent livrée à elle-même et observe, intriguée, vaguement inquiète, les habitudes et les habitants de la maisonnée. le patriarche du clan la et mal à l'aise, les fils de ces derniers semblent l'ignorer quant à sa fille, Laura, son catholicisme la heurte. Et que dire de la cohorte de cousins et de cousines, bruyants et parfois inquiétants?
Le Sud est étouffant, mais la demeure est froide et semble receler bien des secrets gardés par une myriade de personnages aussi fascinants qu'inquiétants... La première partie du roman est presque gothique, un peu à la Wilkie Collins. Les pièces mystérieuses succèdent aux couloirs et sont peuplés de fantômes tandis que bruissent les rumeurs de massacres d'indiens, de passions interdites. Celles des souffrances des esclaves aussi. Jetée là, Elizabeth a le mal du pays.
L'action du roman se déroule en 1850, dix ans avant le déclenchement de la Guerre de Sécession et pourtant cette dernière est déjà sur toutes les lèvres inquiétant certains hommes du Sud tandis que d'autres n'attendent qu'elle pour défendre leur honneur et leur mode de vie ailleurs que dans les salons ou au Congrès. Ce versant de l'histoire -ô combien passionnant- des Etats-Unis baigne tout le roman et lui confère une dimension politique et historique indéniable que j'ai trouvé passionnante.
En creux, "Les Pays Lointains" s'inscrit aussi comme une vaste saga romanesque dans laquelle Elizabeth fait le dur apprentissage de la vie et de l'amour, avec une candeur qu'on lui pardonne d'autant plus aisément qu'elle est jeune et construite de telle manière à attiser la sympathie de lecteurs. Et puis, comment lui en vouloir de ses atermoiements? Quel coeur n'aurait pas balancé entre le ténébreux Jonathan et le romantique Ned? le mien se serait emballé sans aucun doute… mais je crois -au terme de ma lecture- que je sais lequel des deux il aurait préféré… Et qui n'a jamais confondu amour et désir- dont la problématique est traité avec une infinie finesse d'ailleurs-?
C'est pour tout ça qu'il faut lire "Les Pays Lointains", vraiment.
Pour cet air de saga, de roman fleuve victorien parsemé d'éclats gothiques.
Pour cette langue superbe.
Pour cet aspect historique.
Pour son atmosphère parfois trouble et douloureuse.
Pour son romanesque, son romantisme un peu échevelé.
Pour son air de XIX° siècle et son souffle romanesque.
Pour la langueur de ce Sud révoltant à bien des égards mais restitué avec une mélancolie touchante.
Pour son héroïne autant que pour ses comparses travaillés, complexes, dénués de manichéisme et pour certains fascinants.
Pour voyager, enfin. Oublier la morosité de janvier et février et la vraie vie qui parfois ressemble si peu à un roman.









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Avec "Les pays lointains" de Julien Green, nous sommes transportés pendant plus de 800 pages en 1850 dans le sud des Etats-Unis, dans une grande plantation de coton.
Toute une famille vit là et ils accueillent une jeune cousine anglaise qui vient de perdre son père.
Cette jeune fille , Elizabeth, va découvrir à la fois l'amérique mais aussi sa tripotée de cousins et cousines, la richesse, les esclaves, la chaleur, les très bons repas, l'oisivité et...l'amour bien sûr !
Mais vu qu'elle a seulement 16 ans, elle a tendance à être une peu volage....

Pour celles et ceux qui aiment les romans de Jane Austen, je recommande ce livre qui regorge de potins, de ragots, de secrets de famille...bref, un vrai roman de filles quoi !
On y rencontre la tante qui cache un lourd secret, une vieille gouvernante un peu trop bavarde, des visiteurs aussi nombreux que bien élevés, des femmes de chambre toujours prêtes à révéler un petit secret honteux, et bien sûr des jeunes hommes charmants, à la belle prestance et au charme desquels notre très jeune héroïne aura bien du mal à résister. Il faut dire qu'elle n'essaie pas non plus !
On apprend aussi pas mal de choses sur les raisons de la guerre de Sécession, la condition des noirs à cette époque etc...car le roman est bien documenté même s'il n'est jamais "trop sérieux".
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A travers les tribulations sentimentales d'une adolescente anglaise accueillie en 1850 dans une riche plantation du Sud des Etats-Unis, se révèle tout un pan de l'horrible histoire qui a présidé à l'unification de cet immense territoire américain. Les souvenirs cuisants des affrontements avec les tributs indiennes massacrées et de la guerre du Mexique ne cessent de hanter les esprits ; les propriétaires terriens les plus progressistes sont tiraillés par la mauvaise conscience de leurs pratiques esclavagistes sur laquelle repose toute l'économie du Sud et sa prospérité. Y renoncer, c'est s'écrouler et être absorbé par le Nord puissant et industrialisé, y renoncer c'est mourir ; le spectre de la guerre qui ne manquera pas d'advenir dix ans plus tard taraude la vie quotidienne ainsi que la peur lancinante d'une révolte d'esclaves semblable à celle qui a ensanglanté les Antilles peu avant. Tout confère à cet univers assis sur une poudrière, à la fois raffiné, cruel, impitoyable et déliquescent une aura de fin du monde.
L'écriture de Julien Green est d'une magnifique facture classique : on a du mal à croire que ce roman ait été publié en 1986, tant son style s'apparente à celui de la littérature anglaise ou américaine du 19 ème siècle, telle que nous la connaissons et l'aimons à travers les soeurs Brontë, Thomas Hardy, Samuel Butler, William Thackeray, Henry James, George Eliot et bien d'autres.
Des longueurs, évidemment, comme en connaissaient les après-midi d'été dans la chaleur écrasante des plantations de la Georgie du Sud. Cela n'en finit pas, c'est à la fois un défaut et un charme.
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Elizabeth, une jeune anglaise ruinée, débarque avec sa mère en Georgie, état du sud de ce qui n'est pas encore les USA.

La toute jeune fille a beaucoup de mal à s'habituer au charme du sud. Elle est la parente pauvre qu'on héberge et qui se heurte à des coutumes autres . Elle découvre en même temps l'esclavagisme, les grandes propriétés ne vivent que grâce à leurs esclaves, dans un temps politique où la guerre de sécession menace lourdement l'avenir. On ne verra que des "nègres de maison" dans le roman et on ne saura pas grand chose d'eux. La présence et les enjeux de la guerre sont par contre présents tout au long du roman, ce qui donne un aspect historique au roman assez intéressant.

Secrets de famille, désirs obsédants mais interdits, religion puritaine revancharde et mesquine, admiration éperdue d'une noblesse anglaise qu'ils ne sont pas, ennui -terrible ennui de ces longues journées où rien ne se passe, les plantations sont des lieux finalement assez fermés. Les langueurs du sud, s'étirent à coup de Laudanum, qui abrutit les esprits et endort les corps.

Mais la belle et sensuelle Elisabeth, qui ne connaît rien à la vie, brûle de désirs, de passions, d'envie d'amour. Les prétendants sont là, les biens et le moins bien, elle s'emballe, elle hésite, elle prend un mot pour une déclaration, une jeune femme naïve et un brin capricieuse.

Je plains ces femmes qui, comme chez Jane Austen, n'ont d'autre horizon qu'un mariage et passe leur jeunesse à mourir d'ennui avant de devenir assommantes à leur tour!

J'admire les auteurs comme celui-ci qui arrive à écrire mille pages, sur un sujet sans grand suspens, sans perdre le lecteur . du coup, le rythme est doux, lent, les mots choisis, les émotions contenues , ce style a un charme certain auquel je suis assez sensible.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Elizabeth Escridge a seize ans lorsqu'elle arrive (avec sa mère, veuve et ruinée) chez ses riches cousins américains, à la plantation Dimwood (fief de l'oncle William Hargrove) où elles sont toutes deux accueillies avec cordialité. Mrs Laura Escridge, aigrie et guère sociable, lui répètera sans cesse qu'elles ne sont que des parentes pauvres, soumises à une humiliante charité … Malgré cela, Elizabeth va rapidement s'acclimater à ce chaud pays, ainsi qu'à tous ses oncles, tantes, cousins et cousines, contrairement à sa sombre mère qui repartira en Angleterre en la laissant derrière elle, afin de lui offrir un avenir décent …

La menace d'un conflit entre le Nord et le Sud du pays semble de plus en plus présente : la guerre de Sécession n'est plus très loin … D'ailleurs, nombre de planteurs craignant une révolte des noirs (encouragée par New-York) vont nettement modifier leur comportement – jadis très autoritaire – à leur égard. Pour Elizabeth, qui pourtant adore la propriété que l'oncle Charlie possède à Savannah, l'esclavage demeure un acte barbare et elle ne se gêne pas pour l'exprimer haut et fort (même si sa famille est plutôt « bienveillante » vis-à-vis de ses esclaves et si – paradoxalement – le pouvoir exercé occasionnellement sur Betty, sa femme de chambre, l'enivre un peu …)

C'est un terrible secret de famille qui va éloigner la jeune fille de Dimwood et elle devra s'installer à Savannah, puis en Virginie avec l'oncle Charlie et ses proches. Elizabeth se sentira alors douloureusement écartelée entre deux jeunes hommes, sans pour autant parvenir à faire un choix … Et comme le dit la chanson : « les histoires d'amour finissent mal, en général » …

Durant plus de mille pages, Julien Green nous décrit un Sud blanc « bien pensant » et prêt à tout pour conserver ses « privilèges » hypocritement « protecteurs » et sa « domesticité » noire (que deviendraient-ils donc, les pauvres – sans toit ni travail – si des maîtres cruels les affranchissaient ?…) L'auteur nous rappelle succinctement l'historique de cet acte barbare. de ce triste « commerce » humain particulièrement immonde, initialement organisé par des tribus africaines qui vendaient leurs ennemis à d'odieux trafiquants venus de France et du reste de l'Europe … Funeste spéculation, dénoncée avec véhémence par nos compatriotes les plus fraternels, avant d'être définitivement abandonnée par les français (dans le but de se refaire une bonne conscience …) Une « marchandise » scandaleusement proposée au « Nouveau Monde » par les moins scrupuleux d'entre eux (afin de ne pas perdre l'argent précédemment investi dans ce trafic innommable …) Aux nordistes dans un premier temps, qui les revendirent aux sudistes lorsqu'ils comprirent que ces derniers ne leur étaient d'aucune utilité – et surtout – qu'ils ne survivaient pas au froid de leurs régions …

L'auteur, né à Paris (de parents américains sudistes) quelques décennies après la disparition de l'esclavage, a voulu témoigner de cette période tragique, à l'aide de sa (fort) talentueuse plume. Un très beau roman, au rythme lent, que certaines personnes pourraient trouver un tantinet trop long … le premier opus d'une trilogie. Pour ma part, je suis toujours séduite par les écrits de Julien Green et me ferai donc un plaisir de découvrir les deux autres volets dans un futur proche …
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Citations et extraits (102) Voir plus Ajouter une citation
-Ouvre la Bible qui est sur la table, dit-elle tout à coup. La sainte Bible nous dira. (...)
Sur la table, la lampe s'était éteint et la Bible, ouverte au huitième chapitre d'Isaie, attendait. Les pages luisaient faiblement dans la lumière de la lune. Elle les toucha de la main, indécise. (...)
En cette heure d'anxiété, le vieil instinct protestant remontait en elle: interroger l'Ecriture en l'ouvrant au hasard et en plaçant le doigt sur le premier passage venu. (...) En réalité, elle-même avait peur, peur du livre, peur de le forcer à répondre et de ce qu'il allait dire. (...) Avec une curiosité avide, Elizabeth se pencha sur le livre et lut : "Ne vous trompez pas. On ne se moque pas de Dieu."
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L'émotion prit la jeune fille à la gorge qu'elle sentit se serrer, car, dans le comportement de sa mère, se devinait quelque chose d'insolite qui la troublait, mais elle domina son inquiétude et fit avec calme le récit de sa journée en évitant l'écueil de quelques détails. (...)
- Moi, je ne m'habituerai jamais à ce pays et m'y sens si malheureuse que je voudrais être morte. (...) Ma grande erreur a été de croire que nous retrouverions un peu de notre pays sur cette terre qui lui appartenait jadis.
D'une main qui lui pendait le long du corps, elle tenait un mouchoir dont elle essuyait parfois le coin de sa bouche. Dans toute sa personne il y avait un air de majesté un peu effrayante et sa fille considérait avec horreur cette femme qu'elle croyait en train de devenir folle et qui était sa mère. (...)
- Tu vois que je me suis habillée ce soir pour une fête. Je célèbre d'avance ma fuite vers la liberté, mon évasion, Elizabeth.
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Elle aurait voulu s'attarder, se griser de la poésie inquiétante et presque infernale de ces lieux.
Pendant la demi-heure qui suivit, elle demeura la proie de ce paysage insolite, livrée à la contemplation intérieure de cette pièce d'eau chargée de secrets. tout ce qu'il y avait en elle de piété ancestrale affaiblissait à peine l'attrait d'un surnaturel douteux où triomphait la superstition écossaise. par un de ces mystérieux caprices de la mémoire, plus elle s'éloignait de la longue nappe d'eau, mieux elle en discernait les particularités troublantes et tout d'abord, si difficile que cela fût à décrire, la sensation d'une énorme solitude. Venait ensuite l'horreur. Quel autre mot choisir pour ce qui demeurait, non pas au-delà, mais en-deçà du langage humain? Le pressentiment des régions interdites, interdites elle ne savait pourquoi, ni comment.
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Charlie Jones explique à son fils qu’il ne faut pas donner aux femmes le gout du s*x*

- Il est préférable qu’il en soit ainsi avec les femmes, poursuivit Charlie Jones d’une voix grave. Autrement on risque de faire d’elles...hum...des obsédées, je m’excuse du terme.
- Des obsédées !
- C’est comme je te le dis, mon garçon. Dois je être plus précis ? Mais quoi, nous sommes entre hommes. Elles peuvent même devenir des hystériques.
- Oh !
- Parfaitement. Avec la dépravation des moeurs actuelles, l’Angleterre en est pleine.
- Mais, papa, c’est monstrueux. Que font ces malheureuses ?
- Elles écrivent des romans.
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Sa Bible était à portée de sa main, comme un fétiche. Elle ne la lisait plus comme autrefois. Le livre la rejetait dans l'inquiétude et le doute. L'ouvrait-elle au hasard, c'était pour tomber sur des phrases dirigées contre elles, parfois d'une façon si personnelle et si directe que son sommeil en était troublé. cependant, elle voulait que le volume fût dans sa reliure noire, vigilant malgré tout.
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"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.)
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco
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