À la fois citoyenne française et américaine, parfois tiraillée entre les deux pays, Léa ne sentait vraiment bien nulle part. Quand elle était en France, les Parisiens lui faisaient horreur ; quand elle était aux États-Unis, elle ne rêvait que de retrouver la douceur de vie française. Un paradoxe avec lequel elle avait toutefois appris à vivre. Elle considérait d’ailleurs sa double nationalité comme le bien le plus important que ses parents ont pu lui transmettre et pouvait passer d’une langue à l’autre en une seconde sans aucune difficulté, avec un accent parfait.