Notre cerveau est câblé, comme un vaste réseau de circulation autoroutier. Mais au départ, le tout premier tracé prend forme à partir de nos premières expériences affectives, notamment avec la mère que nous avons eue. Plus celle-ci a été nourrissante et sécurisante, étayée par un vrai lien entre une mère et son enfant, plus les chemins sont lumineux et paisibles.
Dans le cas contraire :
Serions-nous alors juste condamné à recommencer ad vitam des trucs qui nous conviennent pas et qui sont mauvais pour nous ? Non, car on peut créer de nouveaux circuits "neuronaux" qui, petit à petit, prennent la place de nos anciens trajets. Des circuits plus heureux, plus prospères plus adaptés à qui nous sommes. Mais pour cela, il faut d'abord apprendre à le faire avec quelqu'un, dans un lieu de grande confiance, qui peut restaurer un nouveau tissu relationnel et affectif.
On ne peut vraiment changer qu'en faisant un certain nombre d'expériences répétitives et dans un lieu à un autre, suffisamment sécurisé et nourrissant. pages 193 et 194