Le temps s’effaça et, avec lui, la conscience de tout ce qui n’était pas la torture de son corps. Même son chagrin s’en trouvait aboli. Bientôt la douleur ne lui laissa plus trêve ni repos. C’était comme si l’enfant, tel un géant secouant les murs de sa prison, faisait tout éclater en elle pour venir plus vite à la lumière.