Manger, se reposer sentir la chaleur bienfaisante, vivre uniquement le moment présent en rejetant les souvenirs et en ne pensant jamais à l'avenir, voilà le comble des désirs et le degré de déshumanisation auquel parvient, tôt ou tard, chaque détenu.
Le jour vient où tout ce qui se passe lui devient indifférent, où il s'abrutit jusqu'à être complètement insensible. Alors, il devient "digne de confiance", on l'a déshumanisé, on peut le laisser sans surveillance...