Jürg Schubiger

Dans ce pays imaginaire, les habitants ne connaissent pas la mort. Mais lorsque celle-ci apparait sous les traits d'une vieille dame, c'est leur mode de pensée qui en est bouleversé...

Un album sous forme de fable qui aborde avec beaucoup de pudeur et de sobriété le thème de la mort mais surtout celui de la vie.

Les habitants de ce pays ne connaissaient pas réellement la valeur de la vie et ne l'appréciaient peut être pas à sa juste valeur. La leçon est certes dure mais nécessaire : profitons de chaque instant, tant qu'il est encore temps...

A partir de 8/9 ans.

Le commencement du monde c'était quoi et comment? 2 conteurs l'imaginent et nous racontent tour à tour ces histoires de la création en 34 contes très courts. Car " Bien avant tout, il n'y avait rien".

Humour, poésie et philosophie dit la 4e de couverture. c'est exactement cela et on passe un joli moment à picorer dans cet album au format à l'italienne et à "écouter" la voix des conteurs....

Mon préféré " pourquoi le chameau a un regard fatigué " mais vous comprendrez qu'après dix, cent ou mille dunes il y a de quoi car il y a "Rien au-delà, rien du tout"

La mort arrive dans un village qui ne l'a jamais connue jusque là... Le choc est rude mais à travers leur douleur les gens vont se rapprocher, s'épauler. Ils vont prendre conscience que la vie est précieuse...

Un joli album avec des illustrations simples et colorées et dont l'histoire va amener bon nombre de questions chez les enfants...

Un livre différent et original.



De par ses personnages, tous très différents et pourtant peu caractérisés : le Loup, la petite fille, la femme, le taureau...

De par son format, un rectangle qui penche vers le carré.

De par ses (très belles) illustrations, simples et poétiques.



De par son histoire surtout, dont j'ai assez rapidement perdu le fil.



L'auteur joue en permanence avec les mots, les noms et leurs représentations. Il faudrait s'arrêter sur chacune avec bien plus d'attention que celle dont je suis capable.



Mon enfant m'a demandé lui d'arrêter tellement, à haute voix, l'histoire ressemblait à une mélopée.



Pourtant, je pense que ce livre doit avoir quelque part un public qui l'attend, patient, intéressé car l'écriture est belle même si elle est selon mon humble avis un mélange entre des réflexions philosophiques et le conte.



A vous de voir...

Parmi la diversité de livres pour enfants abordant le thème de la mort, tous ne sont pas aussi efficaces que celui-ci. En situation de départ il y a une société qui ne connait ni le malheur, ni les décès, ni les blessures. Puis l’arrivée d’un personnage excessivement maladroit personnifiant la mort et paradoxalement très humain dans ses réflexions et dans son approche de la vie, change toute la donne.

L’interaction entre l’illustration joliment naïve de Susanne Rotraut Berner et le texte original de Jürg Schubiger est particulièrement intéressante. Entre la deuxième et la treizième double page, il y a un certain nombre de différences que le jeune lecteur s’amusera à relever et qui font état de toutes les évolutions de cette société qui a dû s’adapter soudainement à l’apparition de la mort !


Lien : http://www.reseau-colibris.fr

De petits poèmes qui illustrent des dessins d'amoureux atypiques : un chien et un poisson, "Moi lui rendre visite ? déménager chez lui ? Pour le moment, ce serait délicat, je crois."



un chat et une oie, un lièvre et une sauterelle, autant de couples improbables qui, grâce au langage universel de l'amour, se rassemblent, pour le meilleur et pour le pire !



"L'amour est une force



énorme, nuit et jour.



En moi l'amour a mis le feu aux poudres,



ça tonne et pétarade



aux quatre coins du ciel comme un feu d'artifice."





"Tu dors alors que dehors,



Le temps passe, que tout passe.



Tu as peur que ce soit



l'amour, pas vrai ?



Parce que moi je suis une fille,



et que toi tu es un garçon.



L'amour, ça se pourrait bien,



une sorte d'amour,



Juste une sorte, promis."







"Hip hip hip houra !



J'vais très très



bien.



C'est que un bonheur



passait par là



avec tout l'tralala.



Et que par bonheur



J'étais chez moi."







Une merveille d'album, tendre et poétique qui illuminera vos histoires d'amour. Beaucoup d'intelligence et de subtilité transparaît dans ces textes lumineux, tout comme dans les dessins. A offrir, encore et encore, pour oser dire ses sentiments aux personnes qu'on aime !
Lien : http://www.lecturissime.com/..

L'univers est très enfantin. Un poème sur le thème de l'amour, une illustration qui lui est associée. Des animaux qui n'ont parfois rien en commun, des amours enflammées, des cœurs brisés. Rien n'est impossible quand on aime.

Ce recueil de poésies n'est égale qu'à lui même. A lire par petites bouchées ou tout d'un coup, il n'y a pas de règle pour ça. Certaines poésies font réfléchir longtemps, d'autres laissent perplexe et d'autres donnent envie d'aimer encore plus fort !

Quatorze nouvelles et des poèmes d’intérêt inégal. Il est beaucoup question de relations de famille, de couple, de disputes... L’ensemble donne aussi l’impression que les Suisses ont souvent le regard tourné vers la France et Paris, mais le livre étant édité et offert par le ministère français de la Culture ceci explique peut-être cela.



Giovanni Orelli dévoile ainsi, dans un récit truculent, la façon dont la France est perçue, un lieu de corruption des idées et pourtant attirant. Paris en particulier est vu comme une ville qui fait rêver et attire les talents même si « c’est de Paris qu’arrivaient certaines mauvaise manières et parfois pire. »

Les Suisses du XVIIIe avaient inventé « la réaction contre Paris, contre Versailles. Au raffinement de la cour et de la capitale nos sages à nous ont opposé la pure barbarie de l’homme des Alpes chez qui revivent les vertus antiques (…), mais une barbarie blanche comme la neige des Alpes, elle est simple et pure cette barbarie ».

On découvre au passage que les émigrés vivant dans le Tessin étaient des soutiens de Pétain.



Yves Laplace rend drôle une histoire pas drôle parce que l’humour y est inattendu.



Jürg Schubiger nous livre sept micronouvelles étonnantes, charmantes, à la fois drôles et fantastiques.

Une petite fille, un loup sauvage, un taureau et une grande femme se rencontrent, cherchant de l'aide parce qu'ils n'en ont pas. Ca peut toujours servir, par exemple quand on perd son chemin dans le vaste monde, quand la forêt brûle ou quand la rivière sort de son lit.



12 chapitres/scènes se suivent ainsi, confrontant les personnages.

J'en suis restée perplexe. Le texte est vraiment bien écrit. Mais le scénario m'a un peu échappé, sans que je ne comprenne toujours le sens du récit, là où l'auteur veut nous mener exactement.



Et puis, après avoir fini le livre, j'ai vu qu'il était dans la collection Philo et autres chemins...

Personnellement, j'ai apprécié le texte plutôt onirique mais je ne vois pas trop à quel public adresser ce livre.



AL - MTCY

Très courte, cette nouvelle graphique pose de nombreuses questions autour de la notion d'"étranger" : Où est l'étranger ? Où commence-t-il ? Existe-t-il ? Quelles frontières délimitent ici et ailleurs ? Cette promenade philosophique, ce voyage fait un aller-retour car l'étranger c'est l'autre, c'est soi.

Les illustrations se mêlent avec humour au texte créant une respiration comme une bande-dessinée.

A lire et partager pour débattre et relativiser cette notion d"'étranger".

A lire comme un (petit) manuel de l’art d’aimer, doux, amer mais doux surtout … pour être ému sans céder à l’émotion, éveiller la sensibilité, voire la sensualité, la sexualité. A lire, à relire, à garder sous la main pour découvrir à chaque fois de nouvelles finesses dans les allers-retours du texte et de l’image.
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Ce très bel album jeunesse parle de la mort avec simplicité et poésie, mais de manière directe, n'évitant pas la noirceur et la mélancolie, ce sans doute afin de mieux faire finalement place au retour à la vie, à la lumière.
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[Un] excellent album illustré avec beaucoup de sensibilité et de profondeur.
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