Jeune, un certain idéalisme lui avait fait croire que travailler dans le social serait à la fois utile et gratifiant. Comment aurait-elle pu imaginer que le nouveau millénaire apporterait avec lui une vague de réformes sociales toutes plus stupides et irréfléchies les unes que les autres ? Résultat, elle se voyait aujourd’hui prise en otage par des politiques décisionnaires détachés des réalités et se fichant comme d’une guigne de la solidarité sociale, et leurs intermédiaires totalement incompétents.