A la préfecture de police, au moins on savait à qui on avait affaire: vos amis et vos ennemis se déclaraient sans rougir, et cela ne les empêchait pas d'unir leurs efforts pour poursuivre un objectif commun. Au palais, c'était exactement le contraire. Ils se frottaient tous les uns les autres comme les meilleurs amis du monde, mais en fin de compte, chacun ne pensait qu'à soi. L'argent et le pouvoir importaient plus que les résultats. Pour être grand, il fallait rabaisser les autres.