The nineteenth-century French philosopher Ernest Renan was quite right, surely, when he wrote that ‘Getting history wrong is an essential part of being a nation.’ Or of being human, he might have added. If they are lessons to heed from studies of the past, they are a gloriously subjective pick-‘n’-mix. Take what you will and dispute the rest. Whatever you want to draw from a particular historical event to your intended course of action is legitimate. Anything suggesting the opposite course of action, however, is a false analogy. (p. 75-76, Partie II, “Iraq”, Chapitre 3, “Fools and Wars”).
Tentative de traduction : « Le philosophe français du dix-neuvième siècle Ernest Renan n’avait pas tort lorsqu’il écrivait que « Se tromper sur sa propre histoire est une composante essentielle de la définition d’une nation. » Ou bien la définition de l’humain, aurait-il pu dire. S’il y a des leçons à tirer des études du passé, elles forment un ensemble glorieusement disparate. On retient ce que l’on veut et l’on conteste le reste. Toute leçon d’un évènement historique qui va dans le sens du parti que l’on compte prendre est sérieuse. Au contraire, toute leçon s’y opposant n’est qu’une analogie trompeuse. »