Un mot qui en entraîne un autre puis un autre, de plus en plus vite, dans un mouvement qui devient une ronde, au risque de s’emballer. Depuis toujours, c’est ce mouvement et cet appel des mots, les siens ou ceux des autres, illustres ou inconnus, qui caractérisent Justine, et qui la conduiront à étudier les lettres, puis la communication.
D’un village d’Alsace à Montpellier puis à Paris, l’univers de Justine Richard s’accélère s’élargit, s’enrichit de mots, de visages et d’itinéraires nouveaux, qu’elle pose sur le papier sans vouloir les figer, mais au contraire pour les faire vivre autrement.
Espoir et Spire nous entraîne dans la lourdeur du temps immobile et des déterminismes, nous écrase comme Lou, son héroïne, et finit par provoquer l’inévitable pas de côté, l’inévitable révolte. Espoir et Spire vous prend, vous dérange, vous obsède, jusqu’au point final, qui n’est qu’un autre début.