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Citation de Alfaric


L’oasis avait dû être ravagée par le feu avant que l’on ait pendu les cadavres aux troncs. Ces hommes étaient vraisemblablement morts depuis longtemps, quand on en avait décoré les palmiers desséchés. Tarik croyait les djinns capables d’avoir apporté les dépouilles de loin pour les exposer ici. Ils avaient un sens particulier pour ce genre de pratiques. Idolâtrie macabre, disaient certains. Haine farouche, prétendaient d’autres. Les hommes pourraient tenter avec la meilleure volonté du monde de comprendre les agissements des djinns, ils n’y parviendraient jamais. Les djinns étaient issus de la Magie Sauvage, leurs actes dépassaient l’entendement humain. Croyaient-ils en Dieu ? Avaient-ils une sensibilité – même atroce – pour l’art, pour l’esthétique ? Ou l’exhibition de leurs victimes leur procurait-elle tout simplement du plaisir ? On n’aurait pas les réponses à ces questions aussi longtemps que l’on ne parviendrait pas à faire parler un djinn. Pas un mot en cinquante-deux ans.
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