Le PCC livre donc désormais aussi ses batailles idéologiques dans les université occidentales. Que ce soit à Washington, à Bruxelles ou ailleurs, on fait partout sortir du sol de nouvelles fabriques de la pensée dans lesquelles des universitaires chinois ou des étrangers favorables à Pékin doivent chuchoter le message du Parti à l’oreille des puissants. « La méthode que privilège Pékin consiste à créer des dépendances et à installer ainsi une autocensure et une politique fondée sur la limitation de soi », lit-on dans une étude du royal United Services Institute […].
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