Car ce que l'on veut appréhender ce n'est pas le corps de l'extérieur, mais partager l'obscurité tiède du dedans. Je ferme les yeux et, du coup, je vis ton corps à toi à partir de ton propre obscurcissement, je me noue à ta veine. Je partage ton point aveugle qui te leste. Je me confonds et je ne peux le faire, dans ma condition de séparé, que par cette nuit fabriquée par mes paupières closes.