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Critiques de Yi-feng Kao (5)
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La guerre des bulles

Pour être loufoque, c’était loufoque ! Un OLNI (Objet Littéraire Non Identifié), un truc inclassable, indéfinissable, sauf si je lui colle l’étiquette "pas aimé".



Et je la lui colle volontiers tant j’ai souffert durant la première partie du roman, peinant à avancer et pensant plus à ma liste des courses qu’à ce que je lisais.



Trop de détails qui foisonnent tuent le détail. Et tue la pauvre lectrice que je suis.



C’est le mois des déceptions Mirobolesque, en février, puisque c’est le deuxième des éditions Mirobole que je lis et qui fini balancé dans un coin, avec moi hurlant "Au suivant".



Le bât a blessé dans le fait que je ne savais jamais si nous étions dans l’onirique, dans la fantasmagorie, même si j’avais capté que nous étions dans la satire sociale avec ces enfants qui prennent le contrôle du village, puisque les adultes ne foutent rien et qu’ils en arrivent même à accepter cette prise de pouvoir par les culottes courtes.



Là, j’en étais déjà à me demander si je n’allais pas boire pour oublier ma déception livresque (attention, l’alcool est dangereux pour la santé et l’abus nuit en tout).



L’Histoire étant un éternel recommencement, les révolutionnaires finissant toujours par copier les travers de ceux qu’ils renversèrent, nos moutards n’échappent pas à la règle et de cette société qu’ils remettaient en cause, et bien, ils la copie, le serpent se mordant toujours la queue.



Dommage pour moi, la rencontre avec le roman ne s’est pas faite. Son pitch était des plus intriguant, des plus intéressant puisque le fond est quand même l’espoir de pouvoir raccorder le village à l’eau, qui est source de vie.



Mais le côté trop fantasmagorique de l’écriture, le surréalisme, les bulles agressives et tout le reste m’ont fait décrocher et j’ai terminé ce roman en usant de mon droit le plus élémentaire de lectrice : sauter des pages !!!



Et j’ai sauté, sauté…


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Jentayu: Numéro 9 - Exil

L’exil : on ne pouvait trouver sujet plus représentatif des thèmes qui parcourent notre époque, et la littérature - exil physique de réfugiés qui affluent et refluent de tous côtés, mais aussi bien exil intérieur d’une multitude de gens qui ont du mal à s’intégrer et à être en phase avec leur temps. Il est frappant de voir que tous les auteurs représentés dans ce numéro neuf de Jentayu ont eux-mêmes vécu l’exil, voire le vivent encore : on a l’impression d’une planète peuplée d’exilés...
Lien : http://www.chinese-shortstor..
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La guerre des bulles

La Guerre des Bulles nous emmène dans la lointaine province de Taïwan un nom qui évoque pour moi des monts brumeux, des forêts et des vents furieux. Je n’étais pas si loin que cela puisque le faubourg de Xincheng est régulièrement balayé par les typhons qui traversent la région même si nous finirons par en attendre un pendant les trois quarts du roman. La première réflexion que je me suis faite c’est « comment je vais bien pouvoir leur parler de ce roman ? ».



Ce roman est un petit peu un ovni littéraire, un truc indéfinissable, un machin improbable, où les métaphores aussi légères que poétiques sont de mèche avec le surréalisme et où on ne sait plus très bien où finissent les unes et où commence l’autre. On y croise la route de bulles agressives et d’arbres en plastique, d’ombres mangeuses de vie d’adulte et de spectres bien campés sur leurs pieds, on y voit des adultes qui ne grandissent plus et des branches-serpents, des poissons sifflotteurs et des chiens sauvages. Tout nous paraît irréel et pourtant bien concret, fantaisiste et cru, merveilleux et effrayant. La Guerre des Bulles m’a tout simplement plongée dans un paradoxe dont je ne suis pas encore tout à fait sortie.



Alors que le premier quart du roman m’avait laissée perplexe, perdue parmi les détails foisonnants (et un poil barbants) de la mise en place du « système de gestion du faubourg par les enfants » alors que les adultes finissent par tout accepter sans rien dire…la suite du programme a été une véritable plongée fantasmagorique.



Et loin de tout cela, un peu à la manière d’André Breton et de ses surréalistes, par le biais de la fiction, Kao Yi-Feng nous délivre une satire politique et sociale foisonnante, riche et extravagante. Il décrit la paresse des adultes et leur manque de réactivité, leur passivité et leur faculté d’adaptation. Grâce à l’arrivée au pouvoir des enfants, véritable putsch de candeur et de volonté, il nous entraîne dans les dérives du pouvoir : mort, vengeance, abus et nous fait prendre conscience de cette boucle sans fin, infinie, éternelle de notre société. La société même que ces enfants remettaient en cause. A travers son écriture fine et poétique, Kao Yi-Feng nous fait lire la cruauté, la terreur, l’envie, mais aussi les rêves et les espoirs de pouvoir raccorder ce petit village à l’eau, de pouvoir chasser les chiens sauvages, de pouvoir sauver tous les enfants.



La fin, énigmatique et ouverte nous fais entrevoir des dizaines de possibles différents, je suis intriguée de savoir ce que d’autres en ont pensé et je vais sans doute faire un petit tour sur la toile après avoir posté cette chronique.



En résumé



La Guerre des Bulles est une excellente surprise, pleine de mystères et de métaphores. Véritable plongée dans une région taïwanaise fantasmée, c’est aussi une excellente critique sociale et politique où se mêle l’étrange et le cruel et où personne n’est épargné.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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La guerre des bulles

Le synopsis était très tentant.

Des enfants prenant le pouvoir d'un quartier isolé, aidé d'une mystérieuse force se manifestant sous forme de bulles.



J'ai apprécié le mystère de ces bulles, que l'auteur décrit assez succinctement, comme si cela rentrait dans le quotidien des gens sans les choquer plus que ça. C'est d'ailleurs l'originalité du récit, la facilité avec lesquels les adultes de ce quartier acceptent le changement de statu quo.



Le hic, c'est qu'on a le sentiment de lire beaucoup de rien, les non évènements s'enchainent et l'ouvrage ne tient plus que par l'originalité de son intrigue de départ.
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La guerre des bulles

Une réécriture originale de Sa Majesté des mouches de William Golding, placée dans un contexte dépaysant : celui de Taïwan.

Écriture déstabilisante, dont on peine au début à percevoir l’enjeu, mais on se laisse rapidement bercer par la plume surréaliste de Kao Yi-feng, que l’on suite pour un voyage littéraire captivant vers un monde où la réalité se plie à l'imagination. Les passages fantastiques mettant en scène la lutte contre les chiens sauvages, ou bien la fontaine inversée sont d’une rare poésie !

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