Toutefois, certains des pires oligarques émergèrent dans les
années 1990, et ils étaient musulmans. Le détournement de votes, entres autres formes de tyrannie, était désormais endémique au sein des communautés pomaks. Ici, la ligne de faille ne s'était pas jamais située entre musulmans et chrétiens, mais entre pouvoir et la justice. Le pouvoir et la justice avaient pris des chemins différents et évoluaient dans des réalités parallèles ; la voie était donc libre pour perpétuer les inégalités et le florilège de souffrances qui allait avec.