Les vibromasseurs sont-ils vraiment une invention moderne dont on ne parle librement que depuis Samantha et la série Sex and the City ? Pas du tout ! En réalité, le vibromasseur fut l'un des premiers appareils électriques à voir le jour à la fin du XIXe siècle, peu de temps après la machine à coudre et bien longtemps avant l'aspirateur. Pas de doute, déjà à cette époque, on savait hiérarchiser les priorités. Le premier vibromasseur électromécanique date de 1873 et vient de France (évidemment !). Il servait initialement dans les asiles psychiatriques pour traiter les accès d'"hystérie" de certaines pensionnaires.
Mais il ne faudrait surtout pas se fier aux biographies romancées de l'impératrice et encore moins aux images d'Épinal véhiculées par la série de téléfilms dans lesquels Romy Schneider campe une Sissi aussi adorable et fantasque qu'improbable.
En effet, l'impératrice d'Autriche avait de sérieux soucis psychologiques et avait d'autres chats à fouetter qu'élever ses enfants.
Dans l'une de ses maisons de plaisir [Athènes - VIe siècle av. J.-C.], les archéologues ont d'ailleurs découvert une paire de sandales dont les semelles portaient, gravée à l'envers, l'inscription "Suivez-moi", un aguichant message qui, à chaque pas, s'imprimait dans le sol.
Là-bas, il [l'empereur Tibère] disposait d'un groupe de jeunes garçons qu'il appelait ses "mignons", qui nageaient avec lui sous l'eau. Ces "mignons" devaient notamment mordiller ses parties génitales comme s'ils étaient de petits poissons.
Des esclaves hommes et femmes venus de tout l'empire étaient également déguisés en nymphes et satyres, cachés dans des grottes et des forêts, et mis à disposition de Tibère qui pouvait faire d'eux ce qu'il souhaitait... Suétone a confirmé l'attrait de Tibère pour le triolisme et la pornographie. (...)
A en croire Tacite, une foule en liesse accueillit l'annonce du décès de l'empereur (...).
Le roman courtois s'écrit en langue romane, d'abord en vers octosyllabiques, ensuite en prose. Peu de variantes dans le thème : le chevalier cherche à plaire à une dame, et pour ce faire multiplie les exploits les plus fous. On a ainsi de l'aventure, du drame évidemment, de l'amour (même si très chaste), du surnaturel, une bonne dose de morale chrétienne, et des descriptions assez détaillées de la vie quotidienne médiévale (tenues vestimentaires, cérémonies, joutes...). Bien entendu, tout cela reste très épique.
On retiendra notamment les œuvres de Chrétien de Troyes (1135-1185) (...).
Au début des années 1960, Dali commença à se lasser de Gala et son organisation militaire, et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'il s'enticha d'une nouvelle venue dont il allait faire sa muse : Amanda Lear. Venue prendre des cours de dessin avec Dali, elle allait lui servir de modèle avant de devenir son égérie pendant une quinzaine d'années - une sacrée carte de visite qui lui ouvrira bien des portes. Mais, bien entendu, tout ce qui entourait Dali devait avoir du piquant, et Amanda Lear n'y échappa pas. En effet, l'extravagant artiste la présenta comme un transsexuel....
L'agent de la jeune femme, flairant un bon coup de publicité pour promouvoir sa starlette, enfonça le clou, et les rumeurs (alimentées par les magazines à scandales) créèrent la légende. Bien des années plus tard, une fois sa carrière assise, Amanda Lear aura beau crier sur tous les toits qu'elle est biologiquement femme, le doute subsiste dans la mémoire collective (...).
A commencer par la "rue du Petit-Musc" [Paris], dans le 4e arrondissement. Tout le monde connaît le musc, une substance sécrétée par les glandes de certains mammifères et très utilisée en parfumerie, mais il n'est pas dut out question de ça ici. En fait, cette rue s'est d'abord appelée "rue Pute-y-Musse", du mot "pute", suffisamment évocateur, et du verbe "musser" qui signifiait se balader, se glisser, se cacher - autrement dit, c'était la rue où les prostituées battaient le pavé...
On peut également faire un tour du côté de la "rue du Petit-Pet" ou de la "rue du Coup-de-Baston", cocasses mais finalement assez explicites (...).
Le prince Albert [le prince consort Albert de Saxe-Cobourg], lui, possédait un piercing, qui porte d'ailleurs son nom encore aujourd’hui. Au XIXe siècle, la mode masculine était aux pantalons très serrés. Or, pour éviter les protubérances de mauvais aloi, on perçait le pénis par l'urètre pour y introduire un anneau. Il suffisait alors de glisser un ruban dans l'anneau pour immobiliser le membre contre l'entrejambe du pantalon. Apparemment, l'anneau du prince Albert lui permettait aussi de décalotter le prépuce et d'améliorer ainsi son hygiène intime.
Pendant son séjour à Vincennes, Sade fut accusé d'enlèvements et d'assassinat de plusieurs vierges. Il a toujours nié ces crimes, produisant un alibi pour chaque meurtre. Il se défendit dans une lettre adressée à son épouse en 1781 et signée avec son sang : "Oui, je l'avoue, je suis un libertin ; j'ai inventé tout ce qu'on pouvait faire dans ce domaine, mais je n'ai pas pratiqué tout ce que j'ai inventé et je n'en ai jamais eu l'intention. Je suis peut-être bien un libertin, mais je ne suis pas un criminel ni un meurtrier..."
Si l'on remonte au IVe siècle av. J.-C., des médecins comme Hippocrate et Galien pensaient qu'au même titre que l'homme, la femme produisait du sperme au moment de l'orgasme, et que la grossesse résultait de la combinaison des deux substances séminales. Avicenne, au XIe siècle, et Albert le Grand, au XIIIe siècle, partageaient ces mêmes théories. Il faudra attendre les études anatomiques de l'époque victorienne (1837-1901) pour des conclusions moins fantasques.