"Notre roman se fait, les chapitres se bousculent, les souvenirs s'entrechoquent. Ne lâche pas, continue. Quoi ? L'herbe et le vin m'ont bousillé les neurones ? Toz,mon cul mon sal cul. Je divaguais ? Non, camarade, je ne faisais que construire le récit. Je cherchais l'équilibre entre le bruit et les métaphores, entre la musique et les idées. Je creusais en moi des sillons. J'y plantais des graines qui germeront peut-être au printemps. Je parcourais des montagnes de sable et des terrains minés. Je fouillais dans mes débris et dans mes blessures. Faut que j'arrive à déterrer quelque chose". Karim Akouche