Dès que sa peau ne touchait plus la mienne, dès que ses yeux n’effleuraient plus les miens, ma lente agonie commençait. L’impression d’être en plein désert. Sans eau ni nourriture. Sans espoir, sans guide. Son corps était fait pour le mien. N’était qu’une partie du mien. Il n’y avait qu’avec elle que je me sentais vivant. Pas à moitié, pas un peu. Vraiment vivant.