On se croit solide et fort, on se croit à l’abri. On suit un chemin jalonné de repères, pavé de souvenirs et de projets. On aperçoit bien le ravin sans fond qui borde notre route, mais on pourrait jurer que jamais on n’y tombera. Pourtant, il suffit d’un seul faux pas, d’une seule embardée. Ensuite, c’est la chute. L’interminable chute…
C’était un mardi matin, c’était le 22 août. Laëtitia a franchi la porte de mon bureau et ma vie a volé en éclats…