Aux yeux de l’Église, la Bible était le plus dangereux de tous les livres interdits – surtout traduite en français ou en anglais, avec des notes marginales expliquant comment certains passages prouvaient la justesse de la doctrine protestante.
Le clergé catholique prétendait que le commun des mortels était incapable d’interpréter correctement la parole de Dieu et avait besoin d’être guidé.
Pour les protestants, la Bible ouvrait les yeux des fidèles sur les erreurs du clergé catholique.
Les deux camps considéraient la lecture de la Bible comme la question centrale du conflit religieux qui avait déchiré l’Europe.