Kersti Chaplet

Avec de belles images de cette bande dessinée, ce début qui a l'air de nous présenter un héros aux allures de braves et de déterminé, cette force qu'il a à transporter les jarres, on s'attend à une histoire dans laquelle les aventures passionnantes nous attendent. Mais, vraiment mais... quelle histoire!..;quel héros! En tout cas, on n'arrête pas de s'étonner et d'en rire... Entre une marraine auprès de laquelle il travaille et qu'elle l'inonde de beaucoup de cadeau et sa mère qui se voue à l'échec à chaque fois qu'elle veut lui donner un conseil porteur de fruit...

Une histoire bien écrite!

La maraine d'Epaminondas lui demande de rapporter diverses choses à sa mère. Mais Epaminondas ne réfléchit jamais à la meilleure manière de les rapporter. Il se contente d'utiliser la solution que lui a conseillé sa mère la veille.

Il y a beaucoup d'humour dans le décalage entre l'objet ou l'animal que rapporte Epaminondas et le moyen qu'il utilise pour le rapporter.

L'histoire, qui est je crois un conte traditionnel, est vraiment drôle.

Toutes les semaines, Epaminondas va remplir les sept jarres de sa Marraine Ba. Et toutes les semaines, sa marraine lui offre un cadeau pour le remercier. Sauf que sur le chemin du retour, il applique consciencieusement les consignes que sa maman lui a donné pour le cadeau précédent. Il abîme donc systématiquement ses présents, fait le désespoir de sa mère : "Epaminondas, Epaminondas, qu'as-tu fait du bon sens que je t'avais donné à ta naissance ?" et ne comprend pas pourquoi il se fait disputer puisqu'il obéit à sa maman.

Cet album est à l'origine de véritables fous rires de mon loulou. Il le ressort encore régulièrement pour notre plus grand plaisir.

Comme histoire du soir ce n'est pas l'idéal, car les imbécillités d'Epaminondas sont tellement drôles que le calme n'est pas vraiment de la partie.

Un album idéal pour rire, et excellent pour amorcer une discussion sur ce fameux bon sens dont est dépourvu notre pauvre héros.

Les albums du Père Castor sont une référence pour moi en littérature jeunesse. J'aime beaucoup les dessins de Kersti Chaplet qui rendent la lecture de "Epaminondas" très agréable.

Odile Weulersse raconte l'histoire d'un petit garçon africain qui écoute ce que lui dit sa mère mais ne réfléchit pas à ce qu'il fait. Il a un nom de général pour montrer qu'il est fort mais il semble plutôt stupide.

Quand il rapporte un gâteau offert par sa marraine pour son aide, sa mère lui dit qu'il faut le mettre dans son chapeau sur sa tête pour ne pas l'écraser. Il le fait en enfant obéissant mais quand il rapporte du beurre... ça pourrait être drôle mais pas du tout, il se fait toujours disputer.

Je trouve que sa mère n'est pas pédagogue pour expliquer que ce qu'elle lui dit ne concerne qu'une situation et pas une autre quand elle voit qu'il n'a pas compris. le bon sens n'est pas toujours inné.

Je me demande aussi pourquoi Epaminondas a besoin d'aller voir un sorcier qui se moque de lui pour comprendre qu'il faut réfléchir avant d'agir. Il aurait pu se confier à sa marraine qu'il va aider chaque semaine.

Ce qui est certain c'est qu'il faut garder l'esprit éveillé.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge Solidaire 2023

Challenge ABC 2022-2023

Challenge XXème siècle 2023

Challenge Plumes féminines 2023

La période de confinement a été pour moi l'occasion d'instaurer l'habitude savoureuse de lire (à distance) des histoires à mes cinq petits-enfants (âgés de 18 mois à 7 ans) via Skype: une première pour eux comme pour moi, pour nous qui avions l'habitude nous coller les uns aux autres lors de nos moments de lecture.

Parmi toutes les histoires que j'aie pu leur lire, L'oiseau de pluie est entrée en résonance avec la situation que nous traversons, en particulier avec l'une de mes petites-filles (3 ans, habitant un appartement alors que les autres ont tous un jardin) qui me la réclame à chaque connection.

Banioum, un petit Africain, aperçoit un jour un oiseau dont le chant "pluipluiplui" l'amène à se poser une question essentielle pour la survie de son village : si nous avions notre propre oiseau de pluie, nos récoltes seraient-elles enfin abondantes?

Pour trouver la réponse à cette question, l'enfant interroge sa grand-mère ( qui a des croyances très populaires), son père (qui pense que la réponse est non) et le Grand-Sage du village (qui pense que oui ,probablement, mais pose la question : qui peut posséder un tel oiseau?).

Alors Banioum, aidé de quelques animaux, s'en va dans la brousse pour attraper un oiseau de pluie. Il y parvient et, une fois rentré au village, met l'oiseau en cage. Privé de sa liberté, l'oiseau ne chante pas et les terres du village continuent à se dessécher.

Le problème n'étant pas résolu, le petit garçon retourne voir le Grand-Sage qui ....... le met à l'épreuve en l'enfermant toute une journée dans sa case afin que Banioum réfléchisse. Celui-ci comprend le message, libère l'oiseau qui se remet alors à chanter, et la pluie se met à tomber.

L'enfant confiné, lui aussi privé de sa liberté et de son environnement habituel (famille, amis, école, promenade, etc...) sera sûrement aussi sensible à cette histoire que ma petite-fille. Profitez-en donc pour lui chanter ces paroles de Pierre Perret:

"Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux,

Regardez-les s'envoler, c'est beau,

Les enfants si vous voyez

Des petits oiseaux prisonniers,

Ouvrez-leur la porte vers la liberté."

Un grand classique de la littérature jeunesse qui montre qu'il est toujours mieux de réfléchir avant d'agir. Epaminondas veut tout bêtement obéir gentiment à sa maman et se retrouve à faire des bêtises car il ne s'adapte pas à la situation.

Les enfants vont y voir un joli conte plein de malices et un petit garçon qui fait des bêtises . C'est très drôle et très percutant.

Que de souvenirs avec cet album du Père Castor !!!

J'aime le graphisme estompé et les couleurs douces de ces illustrations. Comment ne pas aimer lorsqu'on est enfant cette aventure de camper pour la première fois... dans son jardin !

Banioum aime écouter le chant de l’oiseau de pluie, annonciateur des déluges qui sont bienfaisants pour les champs de son village. Il décide alors de capturer un oiseau de pluie, pour en avoir constamment un au village et que celui-ci fasse prospérer les récoltes grâce aux pluies amenées par son chant. Mais, une fois capturé, l’oiseau n’émet plus aucun son. Banioum va demander conseil au grand Sage. Ce dernier enferme Banioum dans sa case une partie de la journée. Il en ressort en pleurant et comprend que l’on ne peut être heureux enfermé ainsi.



Un conte traditionnel africain très classique, mais dont les illustrations sont particulièrement attractives. Une morale comme dans nos contes européens pour apprendre certaines valeurs dès le plus jeune âge.



Pour découvrir d'autres magnifiques albums sur le thème des oiseaux, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..

"Ouvrez, ouvrez la cage aux oiseaux...", telle est la morale de ce livre.

Comment le bon sens vient à l'enfant qui découvre la réflexion.