Tristan me secoua légèrement.
-Il faut te ressaisir, dit-il.
Sur ce, il m'embrassa. Plutôt fougueusement, presque avec désespoir. Il prit ma tête dans ses mains et pressa ses lèvres sur les miennes.
Cela me fit le même effet que l'alcool de poire du beau-frère du vieux Stucky. Le baiser enflamma mon corps et l'emplit d'une nouvelle chaleur.
-J'en ai envie depuis la première fois où je t'ai vue, chuchota t-il en me relâchant.
-O.K. ! O.K. ! Je suis réveillé, lâchais-je.
C'était vrai. De toute ma vie, je n'avais jamais été aussi réveillée.