Mon premier souffle part de cet instant, le dernier s'échouera là, sur ce banc de collégiennes. Je ne serai plus jamais seule. Après cette certitude, l'émoi amoureux ne fut rien, ni la terreur qu'il m'échappe et me laisse pantelante, inassouvie. Ton amitié faisait rempart. La mienne te suffisait.