![]() |
La mer noire de Kéthévane Davrichewy
Cette manie qu'ont les hommes de vouloir prendre soin de nous, et de ne pas le faire.
|
Chronique de Pascale Frey sur onlalu à propos de l'ouvrage "L'autre Joseph", de Kéthévane Davrichewy, paru aux éditions Sabine Wespieser en janvier 2016.
![]() |
La mer noire de Kéthévane Davrichewy
Cette manie qu'ont les hommes de vouloir prendre soin de nous, et de ne pas le faire.
|
![]() |
Quatre murs de Kéthévane Davrichewy
Ne plus parler des gens qui disparaissent les tue une seconde fois.
|
![]() |
Quatre murs de Kéthévane Davrichewy
Les êtres proches, vivants ou morts, sont à la fois absents et omniprésents, on ne se défait jamais tout à fait de leur influence.
|
![]() |
La mer noire de Kéthévane Davrichewy
Les voix s’effacent d’abord. C’est douloureux, mais ce qui l’est plus encore, c’est le moment où elles vous reviennent de plein fouet, fugitivement mais aussi clairement qu’un morceau de verre.
|
![]() |
Les séparées de Kéthévane Davrichewy
"Les disparus surgissent quand on ne les attend pas et ne répondent pas quand on les appelle."
|
![]() |
Les pieds dans le plat de Kéthévane Davrichewy
Quand j'étais petite, papa m'appelait Miss Catastrophe. C'était un surnom affectueux pour se moquer. Puis un jour, il y eut une catastrophe plus grave que les autres et plus personne ne l'a prononcé.
|
![]() |
L'autre Joseph de Kéthévane Davrichewy
Joseph oublie l'école, comme si l'enfance se déroulait pendant ces heures de liberté. |
![]() |
La mer noire de Kéthévane Davrichewy
Ai-je eu raison de lui mentir? Je ne l'ai pas laissée décider. Qu'aurait-elle voulu faire du temps qui lui restait si j'avais dit la vérité? Mentir toujours. On n'avait fait que ça. Mentir sur la disparition de notre père, mentir sur le retour possible, mentir sur nos amours. Nos vies ne sont que mensonges.
|
![]() |
Les séparées de Kéthévane Davrichewy
Chez vous, on était vivants, tout le monde parlait en même temps, vous vous disputiez souvent mais cela ne portait pas à conséquence, vous riiez beaucoup aussi, le silence n'avait pas le temps de s'installer. je me lovais dans votre quotidien comme je me blotissais dans les coussins de votre canapé. (p.89)
|
![]() |
Les séparées de Kéthévane Davrichewy
Elle avait envie d'appeler Cécile, de lui confier son chagrin, de s'épancher. Cécile ne l'avait jamais blessée et elle pensait que la réciproque était vraie. Elles se protégeaient l'une l'autre, étaient solidaires. s'étaient-elles lassées de s'accorder sur tout ? (p.101)
|
Comment se nomme le personnage principal ?