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Citations de Kéthévane Davrichewy (244)


Cette manie qu'ont les hommes de vouloir prendre soin de nous, et de ne pas le faire.
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Ne plus parler des gens qui disparaissent les tue une seconde fois.
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Les êtres proches, vivants ou morts, sont à la fois absents et omniprésents, on ne se défait jamais tout à fait de leur influence.
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Les voix s’effacent d’abord. C’est douloureux, mais ce qui l’est plus encore, c’est le moment où elles vous reviennent de plein fouet, fugitivement mais aussi clairement qu’un morceau de verre.
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"Les disparus surgissent quand on ne les attend pas et ne répondent pas quand on les appelle."
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Les lieux meurent aussi.
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Quand j'étais petite, papa m'appelait Miss Catastrophe. C'était un surnom affectueux pour se moquer. Puis un jour, il y eut une catastrophe plus grave que les autres et plus personne ne l'a prononcé.
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Joseph oublie l'école, comme si l'enfance se déroulait pendant ces heures de liberté.
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Chez vous, on était vivants, tout le monde parlait en même temps, vous vous disputiez souvent mais cela ne portait pas à conséquence, vous riiez beaucoup aussi, le silence n'avait pas le temps de s'installer. je me lovais dans votre quotidien comme je me blotissais dans les coussins de votre canapé. (p.89)
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L’amitié est un grand sentiment. Il est plus solide que l’amour. (p.102)
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Ai-je eu raison de lui mentir? Je ne l'ai pas laissée décider. Qu'aurait-elle voulu faire du temps qui lui restait si j'avais dit la vérité? Mentir toujours. On n'avait fait que ça. Mentir sur la disparition de notre père, mentir sur le retour possible, mentir sur nos amours. Nos vies ne sont que mensonges.
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Elle avait envie d'appeler Cécile, de lui confier son chagrin, de s'épancher. Cécile ne l'avait jamais blessée et elle pensait que la réciproque était vraie. Elles se protégeaient l'une l'autre, étaient solidaires. s'étaient-elles lassées de s'accorder sur tout ? (p.101)
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Le jour se lève. Elle le sent sous ses paupières closes. Le bruit de la rue lui parvient de très loin. Plus près, un chien aboie. Un oiseau chante. Un enfant pleure, ou bien rit. Les contours sont flous. Un parfum de fleurs, les effluves du jardin. Il faudrait ouvrir à la chienne. Elle tente de repousser les draps, de se redresser, mais son corps reste inerte. Une ombre incertaine s’agite. Elle ouvre les yeux. Réveillée maintenant. Elle ne bouge pas. Pas encore. Ni jardin. Ni chienne. Elle détaille la chambre. Les murs jaunis, le vieux fauteuil au pied du lit, les quelques vêtements, abandonnés la veille. La commode recouverte de livres et de bibelots amassés. Elle ne les supporte plus. Il faudrait les faire disparaître, ne garder que les livres.
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"Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, écrivait Montherlant, ce n'est pas sa mort, c'est comme on en est consolé." Qu'y a-t-il de plus terrible que d'être consolé?
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Alice,
"Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, écrivait Montherlant, ce n'est pas sa mort, c'est comme on en est consolé."
Qu'y-a-t-il de plus terrible que d'être consolé? Je refuse de l'être. Tu disparaîtrais complètement et le gouffre m'avalerait.
"Ce n'est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons, disait Mauriac; elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable: la mort est le sel de notre amour; c'est la vie qui dissout l'amour".

J'écrivais sans cesse des citations dans mon cahier, comme nous le faisions enfants. As-tu gardé cette habitude ? Nous donnions tous pouvoirs aux mots et à la littérature. (p. 53/ éd. Sabine Wespieser, 2012)
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Tu sais bien qu'à Gori on ne peut rien cacher, si quelqu'un pète devant la gare du chemin de fer, on en entend l'écho jusqu'au quartier de Maïdan.
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Les pensées d'Alice se heurtaient désormais à l'écho. Peut-être le miroir grossissant, le reflet rassurant mais déformé qu'elles se tendaient l'une à l'autre, était-il nuisible ? Qui a besoin de se voir de si près ? Leurs images réfléchies devenaient obscènes, elles avaient tenté en vain de se ressembler puis elles avaient aspiré à la différence, à l'indépendance. Leur amitié ne s'en était pas remise.
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« Imperceptiblement, l’attention, la tendresse, se sont transformées en irritation, en impatience. » (p. 120)
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Alice,
J'ai toujours été plus solitaire que toi. J'enviais la facilité avec laquelle tu allais vers les gens, avec laquelle tu les séduisais. Je mettais du temps à rencontrer les autres. Je le faisais rarement.
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"La vie n'est qu'une longue perte", écrivait Victor Hugo.
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