Un masque de rides recouvre le visage de ma mère,
pareil à une toile d’araignée.
Mais il suffit de soulever le masque
pour retrouver sur ses joues le rose de ses seize ans.
On devine des histoires entre rires et larmes qui ont jalonné sa vie,
pareilles aux sillons qui creusent les champs.
Ce sont les souvenirs de nos mères
du temps où elles avaient seize ans…
Voici le récit de leur histoire couleur terre…
À Seodari.
(Incipit)