Krystofer Shan Duncan

J'ai eu le plaisir de lire une précédente version de ce roman, qui m'avait bien plu même si j'avais eu du mal à m'identifier à cette narration à l'imparfait très distante. J'étais donc ravie que l'auteur me recontacte pour me proposer ce nouveau jet, et je dois dire que le travail qu'il a abattu pour en modifier le ton est colossal !



Le rythme est bien plus soutenu et la narration bien plus immersive selon moi. On a droit à beaucoup de dialogues, qui nous aident à cerner les personnages et à nous y attacher, et malgré quelques problèmes de concordances de temps, le passage au passé simple rend le tout bien plus dynamique.



L'histoire est toujours aussi chouette, dans cet univers dense et très inventif, et c'était une expérience bien sympathique que de la redécouvrir comme sous un autre angle. J'y retrouve les points forts que je relevais déjà plus tôt, en particulier le fait que, malgré la complexité du cadre, le lecteur n'est jamais perdu (ce qui est vraiment un excellent point).



Bref, j'aime beaucoup cette nouvelle façon de raconter cette histoire, je trouve que la forme rend bien mieux justice au fond !

Dans ce livre nous voyageons dans un univers totalement différent du nôtre. L’auteur nous emmène dans une nouvelle galaxie et sur une nouvelle planète qui se nomme « Antaria ». Sur cette planète trois peuples vivent en parfaite coordination. Nous trouverons donc les Drakons, les Noujins et les Kangariens. Chaque peuple a ses propres caractéristiques et capacités et les Kangarien ont même des super-pouvoirs comme lire les pensées et la télékinésie. Nous apprenons que leurs technologies sont beaucoup plus avancées que les nôtres mais que nous avons des choses en commun aussi.



Les événements sont relatés au passé et à la première personne du singulier sous forme d’un journal intime par Tenrek, un officier Kangarien de l’ordre des protecteurs. Il a été élevé par le maître Kelod avec Alktar. Tous les deux orphelins, ils se sont rapprochés et une fraternité est née. Avec le temps de nouvelles amitiés ont été tissées et des histoires d’amour ont été vécues mais cela n’a guère changé cette complicité. Quelques incidents viendront troubler cette harmonie mais ils sont loin d’imaginer ce que l’avenir leur réservait.



Nous savons dès les premiers chapitres que beaucoup de choses ont changé et qu’un événement a bouleversé le sort d’Antaria et de son peuple. Tenrek n’a pour but que de protéger sa terre, les gens qu’il aime et surtout Naëllya sa bien-aimée. Mais arrivera-t-il à accomplir son rôle de protecteur et a démasquer l’ennemie?



L’auteur, et grâce à la densité de ses descriptions, a réussi à nous embarquer dans son univers; mais des fois, il y avait tellement trop de détails et de noms que je me suis perdue au fil de ma lecture et j’ai même dû relire certains passages pour mieux comprendre. J’avais du mal au début à cerner la nature de quelques habitants de la planète mais par la suite, je me suis familiarisée avec les personnages.



J’avoue que le suspens n’a pas été à son comble puisque j’ai pu deviner la tournure de quelques événements. J’aurais aimé qu’il y ait plus de rebondissements, parce que mis à part les quelques péripéties apparus au début et à la fin du livre, le rythme de l’intrigue était un peu freiné.



J’ai trouvé les personnages très attachants. J’ai aimé leurs moments de confession et leur complicité que rien ni personne n’a pu déstabiliser.



Derrière ce monde de la science-fiction, il y a aussi cet affrontement du bien contre le mal, de l’amitié, le sacrifice et l’union contre la rancœur, la haine et la trahison.



Le livre se lit rapidement et la plume de l’auteur est très simple. A la fin suis restée sur ma faim et je veux vite retrouver la suite de l’aventure de Tenrek.








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J'étais très intriguée par ce roman, déjà parce que je suis souvent cliente de littérature de l'imaginaire et parce que je trouve très audacieux de se lancer dans une saga de ce genre en tant qu'auto-édité. La SFFF est déjà un marché de niche, il faut du courage pour s'y aventurer en solo et je tiens à féliciter l'auteur pour sa démarche !



On plonge dès les premières lignes dans un univers complexe, inventif et très bien construit. Plusieurs peuples, plusieurs royaumes, tout un vocabulaire à apprendre et des complots qu'il faut attraper au vol, sans pour autant perdre le lecteur : c'est pour moi le gros point fort du roman et un exercice pas simple à réaliser.



J'ai toutefois un bémol qui m'a empêchée de vraiment vivre l'histoire en même temps que le héros : l'auteur a fait le choix de poser toute son histoire à l'imparfait, sans faire de distinction au passé simple pour les moments d'action. L'effet que ça a eu sur moi, c'est une impression de grande distance avec l'histoire, l'impression que tout s'est déroulé il y a très longtemps et qu'aujourd'hui, c'est réglé. C'est un parti pris, mais ça m'a éloignée du texte puisque je ne pouvais pas vivre les émotions et les dilemmes avec le personnage principal, avec cette plume qui me rappelait sans cesse que tout était loin derrière.



Du coup, je n'ai pas grand chose à dire sur les personnages et le rythme : j'aurais eu envie de les apprécier plus, mais j'étais bloquée par cette distance. Cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment et d'admirer l'imagination folle de l'auteur, mais au vu du propos assez centré sur l'action, j'aurais été plus à l'aise avec une narration plus dynamique.



Bref, le mélange de la plume et du propos est étonnant, et plutôt inédit : comme tous les choix un peu osés, il va certainement diviser, et si ce cocktail n'a pas tout à fait fonctionné sur moi, je tiens à souligner la prise de risque. En tous les cas, l'univers est bluffant, et j'espère que l'auteur rencontrera un beau succès parce que je n'ose pas imaginer la masse de travail qui se cache derrière ce premier tome !

J'ai abandonné cette histoire.

Je ne la connais pas dans son entièreté donc je serai gentil sur la note. Je vais être bref sur cette critique pour la même raison.

Rappelez-vous que je base cette critique sur une partie de l'histoire.





Pour commencer, l'écriture n'a rien de particulier (peut-être même en dessous du minimum attendu).

Comme vu ci-dessous, un problème avec les temps de conjugaison. Ça m'est arrivé de ne plus savoir quand l'histoire était (flash-back ou présent).





Le rythme est soutenu. Ma première impression était que c'était un livre "TikTok" (je le compare avec l'application pour ce côté où il faut se dépêcher de montrer des choses au risque de perdre le lecteur au bout de, littéralement, 5 secondes.).

À la fois, ça va beaucoup trop vite et à la fois l'impression de lire du vide est présent.

Par exemple, dans les premiers chapitres, il y a un combat contre une horde de créatures (les Gorgz). Plusieurs pages pour dire que c'est étrange, que le combat est EXTRÊMEMENT difficile dû à leur immense nombre et dire qu'il faut viser leur chef (on va dire que c'est Ok cependant). Par contre, quelques lignes suffisent pour dire que le héros a atteint le chef. Nous raconter pendant plusieurs pages la dangerosité et la difficulté du combat pour qu'en 2 phrases le héros atteigne le chef.

Incohérence ou facilité scénaristique ?

En-tout-cas ça m'a trahi sur les règles que l'auteur a mises à son histoire.





Dès les premières pages (et premiers chapitres), j'ai eu l'impression de reprendre le train en marche. J'ai été largué longtemps (au point où je me suis demandé si ce n'était pas le tome 2).





La Fantasy, je le sais, c'est beaucoup de lore et d'histoire. Mais j'ai été complètement surchargé par le flot de noms à tout-va. Des lieux, des personnages, des créatures et le vocabulaire propre à l'histoire (les conceptions technologiques par exemple).





Les descriptions aussi sont fortement à revoir. "La jolie blonde" en tant que surnom récurrent, pourquoi pas, mais c'est assez étrange (ça montre surtout le travail sur les descriptions.).

SURTOUT, la description des Gorgz. UN CHAPITRE ENTIER où on ne parle que de ça. La seule information que j'ai eue à propos d'eux est : "boule de poil cornu"... L'immersion est compliquée avec ceci. Ils sont grands ? Petits ? Quel couleur ? Bipède ou quadrupèdes (ou autre) ? Un manque CRUCIAL d'information.





J'ai lu peut-être trop de fantasy pour apprécier celle-ci. Cependant, je ne conseillerai absolument pas celle-là à quelqu'un qui débute.

La SF n’est pas vraiment un genre qui m’attire au premier abord mais j’ai tout de même voulu tenter afin d’avoir un vrai ressenti. Et c’est avec le premier tome d’Avoria que j’ai essayé de m’y plonger. Eh bien, K.S. Duncan a très bien réussi à me faire aimer ce genre et son roman. Malheureusement je reste partagée quant à la note à lui donner.

D’un côté, j’ai eu un gros souci avec l’écriture et la concordance des temps. En elle-même, la plume est fluide et se lit facilement mais la mauvaise structure et les fautes de temps m’ont beaucoup dérangées. J’ai tout de même tenté de faire abstraction et de profiter du roman.

Petit point sur ce sujet : le roman est en pleine correction donc ce souci est en cours de résolution.

Mais du côté fiction, ce premier tome est génial.

L’auteur nous plonge immédiatement dans son univers riche. Nous découvrons une nouvelle Galaxie avec la planète Antaria et ses habitants. J’avoue que j’ai eu un peu de mal au début à tout retenir entre les personnages, les différentes espèces et compagnies mais je m’y suis vite habituée. Nous adoptons donc rapidement cet univers.

L’intrigue est bien menée et l'action est présente. On a envie de connaitre la suite des évènements pour la planète, mais surtout pour Tenrek et son équipe. On s’attache immédiatement à ces personnages. J’ai vraiment eu l’impression d’évoluer avec eux dans cet univers et dans leurs missions. Chacun a sa spécialité, son caractère et sa petite touche personnelle qui nous permet de les reconnaître. J’ai beaucoup aimé notre personnage principal, Tenrek; on remarque son évolution, que ce soit dans la hiérarchie de la planète mais aussi dans sa personnalité.

Pour résumer : j’ai beaucoup aimé le côté fictif de ce roman mais j’ai eu beaucoup de mal avec l’écriture.

Service presse via SimPlement.pro.



Né à Marseille en 1974, Krystofer Shan DUNCAN a ensuite vécu en région parisienne et au Canada, avant de revenir dans le sud de la France. Passionné d'écriture depuis son plus jeune âge, il a imaginé un monde fantastique qu'il souhaite faire découvrir. Le Talisman des Ages est son premier roman mêlant science-fiction et fantasy. (source : SimPlement.pro)



Avec une plume légère, l'auteur nous invite dans un univers de science-fiction et de fantasy subtilement mixé. Le texte est écrit à la première personne du singulier puisqu'il est raconté du point de vue du Gardien. Les personnages sont intéressants et hauts en couleur, avec une psychologie peaufinée, mais leur nombre incite trop la mémoire pour épargner la fluidité du récit. L'histoire est scindée en deux parties : la première expose l'ancienne prophétie et la menace qui pèse sur ce monde dystopique ; la deuxième concerne la stratégie mise en place pour résister face à l'ennemi.



L'intrigue est passionnante et menée avec talent. Les nombreux rebondissements rythment le récit avec efficacité même si le suspense n'est pas suffisamment entretenu. Trahison, retournement de situation, haine et désespoir cadencent l'histoire et rendent la lecture vraiment palpitante. Etant un premier tome, l'auteur a beaucoup décrit son univers, ses personnages, les galaxies et ça donne un faux rythme au début mais cela permet de mieux comprendre la suite et de s'immerger plus facilement.



"Les chroniques du gardien" sont un beau mélange de genre et contées de manière captivante. J'ai apprécié suivre Tenrek, le jeune officier des protecteurs, et cette histoire m'a beaucoup plu par son originalité. Les petits défauts s'effacent vite pour nous laisser bercer par les mots.
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Je ne suis pas très science fiction et je préfère la fantasy. J'essaye quand même de lire d'autres genres et j'essaye de m'aventurer dans la science fiction pour élargir mes lectures et découvrir d'autres genres d'histoires. Pour cette recherche ce livre est génial. C'est de la science fiction mais avec des éléments de fantasy ce qui rend la transition plus facile.



Le fait que le livre soit écrit à la première personne aide beaucoup parce que ça apporte une certaine fluidité et ça nous fait tout de suite rentrer dans le récit. L'histoire se développe assez rapidement ce qui fait qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Le livre fait 226 pages, ce qui je pense est bien pour un premier tome. On débute l'histoire et K S Duncan nous peint le monde qu'il a imaginé tout en nous apportant de l'action ce qui nous donne envie de lire la suite.



Le seul petit bémol que j'aurais à dire à propos de ce livre c'est qu'on a beaucoup d'informations au début ce qui peut dérouter. Mais d'un autre côté c'est nécessaire d'avoir beaucoup d'informations au début afin de mieux comprendre le contexte du livre et de mieux apprécier ce récit.
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