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4.08/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 18/03/1940
Biographie :

Arlette Laguiller, née le 18 mars 1940 à Paris, est une femme politique française d'extrême gauche, appartenant au mouvement Lutte ouvrière. Elle est la première femme à s'être présentée à une élection présidentielle française, et détient à ce jour le record du nombre de candidatures à ce scrutin, avec six consécutives, en 1974, 1981, 1988, 1995, 2002 et 2007.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Arlette Laguiller
"Lecture, une bonne façon de s'enrichir sans voler personne"
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Arlette Laguiller
" J’aime bien la lecture, parce que c’est une bonne façon de s’enrichir sans voler personne... "
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Arlette Laguiller
La découverte des critiques de Trotski envers le régime stalinien, ses condamnations de son système politique en même temps que son soutien aux acquis qu'avait permis la révolution, ont constitué pour moi une véritable révélation, parce qu'elles m'ont enfin permis de comprendre ce qu'il y avait de contradictoire entre les idéaux communistes d'une part, et ce que je pouvais savoir - ou pressentir - de la réalité de l'URSS et des pays de l'Europe de l'Est d'autre part.
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Il y a des livres qui, par delà les différences de pays, de langue ou d'époque, aident à comprendre la société et les hommes. Je crois qu'on ne peut être ni socialiste ni militant si l'on n'a pas le désir de se lier, y compris par la lecture, à l'humanité et a son histoire.
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Mais l'abstention, voire l'apolitisme, ne sont pas des solutions. Pour ma part je milite pour que les travailleurs se politisent, mènent leur politique, luttent pour le pouvoir. Y renoncer, c'est abandonner la direction de la société a la bourgeoisie. Celle ci se moquer bien qu'il y ait des taux d'abstention record a Aubervilliers ou a Roubaix, du moment qu'elle peut exploiter les travailleurs qui y vivent. Elle peut exercer sa dictature économique en toute tranquillité.
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Mon goût de la lecture était connu de tous mes proches. Tous les cadeaux qu'on m'offrait étaient des livres. J'en empruntais également et, dès que j'ai pu travailler, j'en achetai moi-même.
J'ai lu d'abord les ouvrages que mon père aimait : Anatole France, Balzac et surtout Zola qui m'a le plus marquée ; mais j’appréciais aussi Victor Hugo, Chateaubriand... En fait, je dévorais toutes les lectures que je pouvais trouver. C'était pour moi un refuge, une évasion. Et je restai des heures à lire derrière la fenêtre. Aujourd'hui, mon activité militante m'a révélé que la lecture n'était pas un refuge, une fuite loin des réalités, mais, au contraire, une façon de connaître d'autres situations, de connaître l'histoire des hommes et leur vie. Aujourd'hui, je fais lire autour de moi, mes amis, mes camarades de travail, et je suis convaincue que cela fait partie de mon activité militante. Il y a des livres qui, par-delà les différences de pays, de langues ou d'époques, aident à comprendre la société et les hommes. Je crois qu'on ne peut être ni socialiste ni militant si l'on n'a pas le désir de se lier, y compris par la lecture, à l'humanité et à son histoire.
Evidemment, quand j'étais enfant, je ne raisonnais pas tant, j'aimais lire, simplement. Il m'arrivait même de faire l'école buissonnière, à la maison avec un livre. Je m'inventais des maux de gorge auxquels ma mère croyait facilement.

3059 – [J'ai lu n° D53, p. 8]
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Mais l'abstention, voire l'apolitisme, ne sont pas des solutions. Pour ma part, je milite pour que les travailleurs se politisent, mènent leur politique, luttent pour le pouvoir. Y renoncer, c'est abandonner la direction de la société à la bourgeoisie. (p 180)
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Mon père … discutait beaucoup. Il se disait anarchiste. En fait, il ne l'était pas réellement, mais il aimait à se définir ainsi. A la maison, on lisait « Libération » (l'ancien), « L'Humanité » et « Ce soir » (qui était à l'époque le quotidien du soir communiste) et parfois, « Le Canard enchaîné ». Ainsi au travers des journaux et des discussions avec mon père, j'ai eu mes premières notions politiques.

3066 – [J'ai lu n° D53, p. 7]
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Notre espoir, en participant à cette campagne électorale [1974], n'était pas, bien sûr, de remporter la victoire dans la course à l'Elysée, mais nous avions voulu, plus modestement et plus audacieusement aussi, permettre aux travailleurs, aux petites gens, à tous ceux qui en ont assez des mensonges et des belles promesses, d'exprimer aussi bien leur colère vis-à-vis des hommes en place que leur méfiance envers celui qui se dit du côté des travailleurs mais qui a si longtemps participé à des gouvernements au service des riches. (p 146)
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Mes meilleurs souvenirs de campagne, c'est encore aux colonies de vacances que je les dois. Pendant deux ans, nous sommes parties, avec mes camarades, en « colo », avec le curé de la cité Floréal. C'était un curé « rouge » qui avait fait la Résistance, avait une compagne – c'était connu – et était plus que sympathique. Dans sa colonie, quand on n'avait pas d'argent, on ne payait pas.

3065 – [J'ai lu n° D53, p. 10]
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