— Mais je veux que tu n’oublies jamais que tu as aussi un autre frère. Qu’il t’attend. Là-bas, à Trondheim.
— Il veillera sur moi ?
— Non, ce sera à toi de veiller sur lui, car il ne le peut lui-même. N’oublie jamais quelle est ta place dans ce monde. Protège les gens qui t’aiment, Harald.
— Mais je t’aime, maman…
Le petit se met soudain à pleurer à son tour à chaudes larmes. Il serre autant qu’il le peut sa mère avec ses petits bras. Contre la maladie, il ne peut rien, et pourtant il aime sa mère de toutes ses forces.