Il nous servait des verres de ce whisky dont il gardait une bouteille dans un tiroir de son bureau et parlait avec une éloquence tout poétique du rôle que l'art et la littérature devaient jouer dans la propagation de la démocratie. Il expliquait comment les livres étaient la clef permettant de démontrer que seule une vraie liberté d'expression permettait à des chefs-d'œuvre d'exister. et il expliquait alors qu'il avait rejoint l'Agence pour diffuser ce message. Il disait que les Russes attachaient une grande valeur à la littérature, équivalente à celle que les Américains attachaient à la liberté: "Washington a ses statues de Lincoln et Jefferson, disait-il, alors que Moscou rend hommage à Pouchkine et Gogol."