Erik observe ensuite son fils un long moment. Des larmes rentrées lui serrent la gorge. Benjamin mange ses frites, le visage grave. Il est perdu dans ses pensées. Ses yeux sont vides et fixes, il est happé par ses souvenirs et les abîmes de néant qui les séparent. Erik tend son bras valide, serre les doigts de son fils et le voit lever la tête.