En quatorze ans, j’étais retourné trois fois en Pologne, et j’en gardais le même souvenir, vague, alcoolisé. L’odeur du brûlé dans les rues de Poznan, le crissement des tramways. La neige noire qui s’entasse dans le caniveau et le froid qui s’infiltre sous les portes, sous les vêtements.