Laura Trompette

J’aime bien le juge Régnier. Il n’est vendu à aucune politique, à aucune ambition démesurée, à aucun camp. Il est, comme sa profession l’exige, impartial, droit et le plus juste qu’un homme puisse être en appliquant la loi. C’est autre chose que cette saloperie de juge Tessier. Victoire Tessier. Une teigne, parvenue, odieuse, anti-flics dans l’âme et qui pratique la justice à deux vitesses. Tout ce qui me donne la nausée. Il y a aussi l’entre-deux : le juge Valentin Meyer. Un petit jeune carriériste, pédant sur les bords mais dont la dévotion trahit la couleur d’âme. S’il fait quelquefois du zèle, il est aussi capable de prendre deux ou trois raccourcis et d’exécuter une pirouette par souci d’efficacité. Et il n’est ni empoté ni sectaire, jusqu’à preuve du contraire.
Ce sont les trois juges auxquels nous sommes le plus souvent confrontés au TGI1 de Paris ces dernières années, même s’il nous arrive de voir d’autres visages.