Le divan, le fauteuil, la fenêtre fermée mais les rideaux ouverts, la porte dérobée, les fleurs presque au centre, rangées dans le vase posé sur le guéridon. Je réinterprète les détails, les éléments de la scène avec l'inexorabilité confuse d'un rêve. Avec la maniaquerie irrationnelle de celle qui reste. Pour empêcher l'oubli, ou bien pour réussir à l'accomplir. Pour essayer de m'y retrouver, de me raconter comment ça s'est passé. L'anéantissement de mon univers. (p 183)