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Citation de feliza


Il lui pétrit le ventre, le nez enfoui dans ses seins, et elle se tortilla, ouvrant et relevant les cuisses. Elle lui téta l'aisselle, s'immergeant dans une garrigue d'odeurs piquantes. La pénétration leur arracha le même soupir, le même tressaillement. Ils se mirent à tanguer lentement, les yeux presque clos, continuant leurs caresses et leurs jeux de langue. La limousine sous l'impulsion de leurs mouvements, se mit à osciller. Il s'arquait, elle se creusait, des rigoles de sueur formaient sur leurs corps confondus des arborescences miroitantes que les veilleuses du parking illuminaient parfois.
C'était trop bon, trop bon pour durer longtemps, mais ils s'efforçaient de le faire durer. Elle ouvrit la bouche et il y versa sa langue et ses dents. Ils enfoncèrent leurs doigts dans les plis et les terriers ruisselants de leur viande épanouie. Peaux et cuir faisaient en se frottant des bruits de baisers goulus. Il tressauta en elle et des fontaines nerveuses se débattirent au fond de son ventre. Malgré l'hiver et leurs vêtements arrachés, ils étaient bouillants et dilatés. De nouveau ils poussèrent le même soupir, un gémissement en point d'interrogation. Puis rirent et se bécotèrent longuement, sans se décoller l'un de l'autre.
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