Femme sans écriture sans mémoire
Vous penchez ce qu’il faut de nerfs
Vers les voleurs de souvenirs et versez
Aux jours filants vos heures cathédrales.
Sous cet air de marbre blanc votre cri
Est une clé dans un trousseau cri-douleur
Cri à la criée votre cri d’orfraie brisant
Vos os de dépouille en sursis votre cri
Comme une craie usée contre un tableau noir.
Vous dites :
Tous les matins sont morts
Rien de ce qui est inhumain ne
M’est tout à fait étranger