Elle palpite, mais elle n’est plus le petit oiseau terrifié de mes souvenirs. Sa fragilité s’est évaporée à mon contact, faisant d’elle mon alter ego : souveraine de mes nuits, dictatrice de mon existence, indispensable à ma survie. Je la sens se délier et se détendre tout contre moi.
Je suis à elle.
Elle est à moi.
Elle m’appartient.
Tout entière.
Rien qu’à moi.