Citations de Laurence Chevallier (125)
C'est alors que je lève mon regard qui s'ancre au sien. Et le temps se suspend, comme les particules de poussière qui volent autour de nous, comme les mots que nous venons de prononcer. Et nous nous sourions...
Je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai gagné cette partie. La dame est tombée, et je suis fou d’amour pour un roi qui sait se montrer cavalier.
Il est des vies bancales, qui deviennent blanches et noires. Des vies qui s’évaporent et se perdent au fil du désespoir.
Les insomnies sont des amies merveilleuses pour vous tenir compagnie. Elles vous rabâchent encore et encore vos erreurs en faisant de vous des êtres incohérents le lendemain.
Te rends-tu compte que tu es en train de soulever des tsunamis quelque part, à force de battre des ailes comme ça ? Bien sûr que non, les papillons s’en foutent bien de provoquer des tremblements de terre.
Ses bras se resserrent sur moi, et je m'endors, bercée par ses battements de cœur, l'esprit embrumé par une nuit d'amour qui restera gravée en moi à jamais.
Laisse-moi écouter tes silences et je te raconterai mes absences. Oui, laisse-moi te dire combien tu combles mes errances.
Nos yeux sont soudés.
Nos âmes sont liées.
Notre relation sera notre bulle, notre jardin secret, notre paradis au milieu des ruelles de Montmartre.
Elle est belle. Elle est intelligente. Elle est triste. Elle est forte. Ses yeux sont d’une profondeur infinie. Elle est dangereuse. C’est une Namnette. Je la hais. Elle me captive. Elle me dégoûte. Je la désire.
« Mon coeur est brisé d’avoir cru.
Je voulais…
Comment ai-je pu ? »
— Je n’ai pas envie de toi, Arzhela. Je ne suis pas de ces hommes avec lesquels tu as forniqué pour parvenir à tes fins. J’ai encore de l’honneur même si, comme eux, j’ai partagé le lit d’une putain.
Je le gifle sans que la moindre émotion traverse mon visage. Sa paume se pose lentement sur sa joue cuisante, puis il sourit.
Si elle croit que je vais ramper devant elle, elle se touche, la pauvre ! D’ailleurs, ça lui ferait du bien, si je me fie à sa démarche si guindée qu’à tous les coups, son jupon dissimule le balai enfoncé dans son royal séant.
Il me fixa un instant, puis quitta la plage. Ahurie, je peinais à croire ce que je venais d'entendre. La déception s'insinua en moi tel un serpent. Elle se lova autour de mon coeur et l'enserra violemment. C'était douloureux, et des larmes menacèrent de déborder aux coins de mes yeux. Je me serai fichu des giffles d'afficher une réaction pareille!
Je n'ai jamais présenté une femme à ma mère. Elle ne se rappellera pas cette rencontre, c'est certain. Mais moi, je saurai qu'elle a existé. Je saurai qu'avant de partir, elle aura vu la seule autre femme que j'aie jamais aimée.
Elle irradie de cette lumière qui me retient de sombrer dans la noirceur. À cet instant, je repense à ce qu'a évoqué Mattéo tout à l'heure : "Si ta certitude, c'est Zoé..." Il n'y a pas de "si" elle l'est. Je sais aujourd'hui que j'aime tellement cette femme que mon cœur va éclater.
Sans elle, je suis vide.Avec elle, je suis comblé
Mon expérience m'a révélé que ce n'est pas le sexe qui rend heureux, mais la personne avec qui on partage sa vie.
Un roi noir et un roi blanc.
Le reflet de deux anneaux sur un damier.
Pion après pion.
N’est-ce pas là la meilleure façon de s’aimer ?
Je revis cette journée dans mon esprit, goûtant
chaque seconde, chaque instant. Nos rires et
nos échanges. Nos silences et nos riens. J'ai le
sentiment que la glace fond entre nous, mais
peut-être est-ce un fol espoir, mon cœur
s'emportant à cette pensée ?