Né(e) : 1938
Mort(e) le : 5 février 2012
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Mort(e) le : 5 février 2012
Biographie :
Laurence Louppe est historienne en esthétique de la danse et des arts visuels ainsi qu’artiste chorégraphique.
Agrégée de Lettres Modernes, elle a d’abord enseigné à l’université du Québec à Montréal, puis à P.A.R.T. à Bruxelles. Elle a également conçu une formation supérieure de culture chorégraphique au Cefedem-Sud d’Aubagne.
Dans les années 80, elle devient critique de danse à Libération, puis à Art Press.
Elle est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres le 1er janvier 2009.
Elle est un témoin essentiel de la danse contemporaine, dont elle propose une lecture à la fois passionnante et poétique.
Laurence Louppe est historienne en esthétique de la danse et des arts visuels ainsi qu’artiste chorégraphique.
Agrégée de Lettres Modernes, elle a d’abord enseigné à l’université du Québec à Montréal, puis à P.A.R.T. à Bruxelles. Elle a également conçu une formation supérieure de culture chorégraphique au Cefedem-Sud d’Aubagne.
Dans les années 80, elle devient critique de danse à Libération, puis à Art Press.
Elle est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres le 1er janvier 2009.
Elle est un témoin essentiel de la danse contemporaine, dont elle propose une lecture à la fois passionnante et poétique.
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Citations et extraits (3)
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Pour réinventer des corps, la danse contemporaine a commencé par en repenser l'anatomie et la redistribuer, tout aussi bien que les fonctions. Ce qui nous amène d'emblée, même sur le plan historique, à l'idée essentielle d'un corps qui n'est pas donné, qui est à découvrir, voire à inventer.
Le corps et son espace kinésphérique peuvent-ils se limiter à une sphère mesurable, aux parois de laquelle les tensions viendraient aboutir et mourir ? Ce que l'espace chorégraphique au contraire nous apprend, c'est l'illimité du corps kinésphérique, dont l'existence excède de toute part la simple évaluation dimensionnelle. Ou plus exactement le caractère expansif de la kinésphère est ce qui peut dilater jusqu'à l'infini (ou rétrécir d'autant) la communication poétique d'un état de corps.
Une oeuvre n'est rien d'autre qu'organisation des tensions.
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