Quelle fatigue, tout à coup.
Une chose sensée, les gestes à poser, les mots à dire se déterminent-ils selon l’affect approprié? Cette histoire se résoudra-t-elle si je trouve le bon sentiment?
Quelle fatigue.
Plus j’y réfléchis, plus il m’apparaît clair que ma vie, somme toute banale, est une affaire compliquée de goût et de dégoût, d’envie et d’abjection, de gens et de lieux qui m’attirent ou me rejettent.
Je ne me sens pas bien, ça ne passe pas.
Je couvre mes yeux de mes mains pour tout recouvrir de l’image qui me reste de cette soirée. À l’envers de ce qui m’est discernable persiste l’espace négatif duquel se détache cette histoire morte.
L’inquiétude s’agrège.