(...) Mengele à Auschwitz : il pouvait faire aux êtres humains ce qu'il lui plaisait. Rien ne limitait le champ ni l'étendue de ce qu'il appelait ses "expériences médicales". Rien ne contenait son pouvoir de torturer et d'assassiner afin d'assouvir sa curiosité sadique.
(...) Mais Mengele (...) avant d'arriver à Auschwitz n'avait montré aucun signe de sadisme; tous les témoignages indiquent qu'il avait combattu avec bravoure sur le front de l'Est, sauvant deux soldats d'un char en feu; auparavant, après ses études à l'université de Francfort, il avait eu une carrière médicale relativement ordinaire. Ce sont donc les circonstances d'Auschwitz qui firent surgir le Mengele que le monde devait connaitre - ce qui nous rappelle combien il est difficile de prédire qui, dans des situations exceptionnelles, deviendra un monstre.