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Citations de Laurence Tournay (14)


- Je n’ai pas d’avocat, mais je n’en ai pas besoin, puisque je n’ai rien fait…
- C’est ce que disent tous ceux qui remplissent nos prisons… Nous faisons une erreur judiciaire, ils sont innocents…
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- Les crimes parfaits, quoi.
- La perfection, Olivier, n’existe pas dans ce bas monde. Un jour ou l’autre, son excès de confiance en lui l’amènera à oublier un détail, une empreinte ou un petit objet lui appartenant, et c’est ce détail qui nous lancera sur sa piste.
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Pour commettre un crime, il faut un mobile.
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- Tu penses qu’un nouveau choc me serait salutaire ?
- Aucune idée. Mais je préfère que tu t’abstiennes de te cogner la tête encore une fois. Tu vas finir par te décoller le cerveau pour de bon. Si ce n’est déjà fait. Je n’ai pas envie d’avoir un légume bavotant à la maison.
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Un bébé ! Comme celui que ma mère n’a jamais voulu voir, celui qu’elle a abandonné comme un paquet trop encombrant ! Mes parents m’ont dit qu’elle n’a jamais cherché à me connaître ou à savoir comment je grandissais, elle m’a oublié comme on oublie son trousseau de clés sur une table, pour elle je ne suis rien, rien, rien !
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- Les femmes changent souvent de parfum, vous savez.
- Pas tant que ça, commissaire, elles restent fidèles au même genre de parfum : soit fruité, soit floral, soit épicé, soit…
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À vingt-sept ans, il avait encore la fougue de la jeunesse et l’inconstance d’un adolescent. Il tombait amoureux tous les trois mois environ, et pensait sincèrement à chaque fois avoir trouvé la femme de sa vie. La rupture, qui survenait généralement au bout de quelques semaines, le jetait dans un désespoir sans limite, mais qui s’évanouissait dès l’apparition d’un nouveau joli minois.
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Elle vit Achille Mettre une main sous sa veste, tout en dardant vers elle un regard glacial. Elle ne vit aucune once d’humanité dans ses yeux semblables à deux pierres. « Des pierres tombales » se dit incongrûment Nathalie. Ce qui la décida à se relever, sous les murmures de soulagement des visiteurs. Le jeune homme la pris par le bras, lui enfonçant les doigts dans la chair. Elle réprima un gémissement, ne voulant pas lui faire plaisir, et se dit qu’elle allait avoir des bleus pendant un bon bout de temps. Achille la propulsa devant lui jusqu’à la sortie. Telle une automate elle se laissa guider jusqu’à une vieille clio blanche. Il ouvrit la portière la poussa rudement sur le siège conducteur et l’obligea à mettre la ceinture. Il fit rapidement le tour et s’installa à côté d’elle.
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- Démarre
– Ou m’emmenez-vous ?
– Je te l’ai dit faire une balade.
-Et si je ne veux pas ?
- Alors le voyage se terminera pour toi ici. Avec une balle dans ta jolie petite tête, cette tête qui a fait tourner celle de mon père …. ».
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- Je voudrais ouvrir un compte, je viens d'emménager ici, et je suis un fidèle client de la Poste. Il sourit et Sabine reconnut les deux incisives supérieures se chevauchant de façon disgracieuse. Elle pâlit et se laissa tomber sur son siège, qui s'affaissa dangereusement.
- C'est mon collègue qui s'en occupe, souffla-t-elle en esquissant un geste vague vers Bao. L'homme lui jeta un coup d'oeil curieux.
- Bien. Merci. Il se rendit au guichet indiqué et prit place derrière une jeune fille gothique.
Sabine mit le panneau "Guichet fermé" devant elle et fit semblant de consulter son ordinateur. Mais son esprit était à des années-lumière du moment présent. Contrairement à elle, il ne l'avait pas reconnue.
Il faut dire qu'à l'époque, elle pesait trente-cinq kilos de moins et avait les cheveux blond platine. A l'époque. Il y avait vingt-deux ans, et elle-même fêtait ce soir-là son vingt-deuxième anniversaire. Triste coïncidence.
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- Ah, vous tombez bien madame, je suis assez pressé, dit-il en remontant ses lunettes.
Sabine tiqua. Cette voix. Elle la connaissait. Rauque, et un léger cheveu sur la langue.
- Je voudrais ouvrir un compte, je viens d'emménager ici, et je suis un fidèle client de la Poste.
Il sourit et Sabine reconnut les deux incisives supérieures se chevauchant de façon disgracieuse. Elle pâlit et se laissa tomber sur son siège, qui s'affaissa dangereusement.
- C'est mon collègue qui s'en occupe, souffla-t-elle en esquissant un geste vague vers Bao. L'homme lui jeta un coup d'oeil curieux.
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C'est vrai que maintenant, il y a école le mercredi matin, pensait-il, mais je trouve que c'était mieux avant, quand on travaillait le samedi matin. Au moins, il y avait une coupure au milieu de la sem... Il s'arrêta net et se figea. Devant lui, le kiosque à journaux. A hauteur de ses yeux, la une d'un journal à sensation. Et au milieu de la page, la photo d'une femme souriante, qui semblait le regarder droit dans les yeux. il la reconnut instantanément. C'était elle. la femme qu'il avait croisée la veille avec un stylet dans le coeur.
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«Elle vit Achille Mettre une main sous sa veste, tout en dardant vers elle un regard glacial. Elle ne vit aucune once d’humanité dans ses yeux semblables à deux pierres. « Des pierres tombales » se dit incongrûment Nathalie. Ce qui la décida à se relever, sous les murmures de soulagement des visiteurs. Le jeune homme la pris par le bras, lui enfonçant les doigts dans la chair. Elle réprima un gémissement, ne voulant pas lui faire plaisir, et se dit qu’elle allait avoir des bleus pendant un bon bout de temps. Achille la propulsa devant lui jusqu’à la sortie. Telle une automate elle se laissa guider jusqu’à une vieille clio blanche. Il ouvrit la portière la poussa rudement sur le siège conducteur et l’obligea à mettre la ceinture. Il fit rapidement le tour et s’installa à côté d’elle.
- Démarre – Ou m’emmenez-vous ? – Je te l’ai dit faire une balade. -Et si je ne veux pas ? - Alors le voyage se terminera pour toi ici. Avec une balle dans ta jolie petite tête, cette tête qui a fait tourner celle de mon père …. ».
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La police exigeait beaucoup de ceux qui s’étaient donnés à elle, elle se comportait comme une maîtresse insatiable. Mais c’est le métier qu’il avait choisi, ou plutôt « qui l’avait choisi », comme il aimait le dire en plaisantant, seulement le prix à payer était lourd.
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